QUOTIDIEN CENTRAFRICAIN LEDEMOCRATE
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Vendredi 27 Juin 2014

Thierry Maxime Dondra Gbassinga : en cavale ou simplement assassiné par les antibalakas

 
Le gérant de l’Hôtel Cauris Elite International Thierry Maxime Dondra GBASSINGA ne donne plus signe de vie. On se demande tout simplement si ces poursuivants ont fini par lui mettre la main dessus.
Si  la majorité des quartiers de Bangui est devenue inaccessible  aux éléments de la coalition Séléka, elle ne l’est pas pour les milices antibalakas qui jouissent de fait d’une certaine admiration de la part des banguissois dont certains vont jusqu’à dénoncer leurs voisins ou compatriotes sous le fallacieux prétexte qu’ils sont les amis, alliés ou partisans de la Séléka.

C’est d’ailleurs le cas de Thierry Maxime Dondra Gbassinga qui a eu le malheur d’avoir la gestion d’un  établissement public l'hôtel Cauris Elite international qui jouxtait l'ancienne base de la Séléka derrière le centre national de Basket-ball Martin Ngoko, proche des camps Beal, BSS, Fidel Obrou et autres  qui abritent les éléments Sélékas lors de l’occupation du pays et n’a pas à trier ses clients comme pendant la ségrégation l’apartheid, qui est pris en chasse par les miliciens antibalakas pour soit disant collusion avec la Séléka.
En effet, s'afficher aujourd'hui avec des amis musulmans dans la capitale, est devenu un crime aux yeux des antibalakas et ce compatriote en a fait les frais.
Thierry Maxime Dondra Gbassinga est devenu un sans domicile fixe car recherché en tout temps par des éléments antibalakas, qui d’ailleurs n’hésitent pas un seul instant à s’en prendre à ses parents lorsqu’ils veulent à tout prix qu’on leur dise où se cache Thierry Maxime Dondra Gbassinga. Ils ne se cachent pas d’ailleurs pour affirmer que le jour où il tombera dans leur filet, il n’en ressortira pas vivant.
Aux dernières nouvelles, le gérant de l'hôtel Cauris Elite international aurait quitté Bangui de peur de voir sa vie écourtée gratuitement par des fanatiques de la violence, et ses parents nous ont dit qu’ils ne savent pas sa destination.
Nous souhaitons bonne chance à ce compatriote qui fait les frais de la bêtise humaine.
Nguiri Ngallo                                                  


Lundi 02 Juin 2014

Les technocrates de Samba Panza en faux fuyant, dépassés par les événements : Où va la transition ?


Après le gouvernement de transition de Tiangaye qui était obnubilé par les forces destructrices de l’hétéroclite ex coalition Séléka, aujourd’hui celui de Nzapayéké annoncé étant un gouvernement rehaussé, composé de technocrates, à la différence de celui de Tiangaye où les membres étaient coptés en fonction de leur appartenance aux partis politiques, Société civile, Séléka. Après l’échec de celui –ci, Le gouvernement de Nzapayéké a été conçu pour répondre aux aspirations profondes du peuple d’après la conceptrice. Cette aspiration profonde du peuple  qui, pour le moment du moins ne se résume qu’à la sécurité et au vivote peine a se rétablir. L’insécurité est encore grandiloquente, le salaire mis au placard, les camps des déplacés sont toujours présent, et les forces de défense (FACA), inexistante. Aujourd’hui tous ces signaux montrent que ce gouvernement piétine, alors ou va la transition ?
La technocratie en soi n’est pas forcement une qualité pratique, ainsi les membres du gouvernement de Nzapayéké  en ont appris à leur dépend. Le tollé de réussite qui avait précédé la formation de ce gouvernement, après l’élection de Samba-Panza est plombé aujourd’hui par le manque d’initiative aigu de ce prétendu groupe dit de technocrates.
Cela dit, être membre du gouvernement ne doit pas seulement se limiter au Bureau spacieux, voiture de luxe et autres avantages de la fonction. En effet, La résolution (21-34) adopté par le conseil de sécurité à sa 7103e séance, le 28 Janvier2014, rappelle que la responsabilité de protéger la population civile incombe au premier chef aux autorités de transition.
Cela étant, faire le faux fuyant devant les énormes défis de la république en s’appuyant totalement sur la communauté internationale pour nous sortir gentiment de ce gouffre est inqualifiable, au point que cette transition qui devra nous conduire à des élections libre et transparente, distille déjà des doutes en ce qui concerne le choix que le peuple centrafricain aura à faire, lors de cette échéance qui demeure cruciale pour l’avenir de la RCA.
Le gouvernement à l’obligation de prendre des décisions et des initiatives concourant dans l’intérêt du peuple. La communauté internationale est là pour soutenir tout juste les actions du gouvernement, afin quelles soient plus efficaces en cette période trouble où nous avons besoin d’un gouvernement et des hommes forts.
En vue de toutes les résolutions qui ont été votées au conseil de sécurité des Nations Unies, à ce que nous sachons, la RCA n’est pas encore sous tutelle de l’ONU. Et pourtant d’après ces textes, le respect de l’intégrité territoriale, des Institutions et des organes de transition est infaible. L’un des exemples du surplace de ce gouvernement concerne le département de la défense, qui est primordial pour la RCA, connaissant l’état dans lequel se trouve l’armée centrafricaine et à ce jour aucune initiative n’est prise, du point de vue gouvernemental. Si ce n’est que leur regroupement à L’ENAM.
Et leur présence au quartier accentue l’insécurité. Alors nous invitons ce gouvernement à faire vraiment ses preuves. La technocratie en soi n’est pas synonyme de pragmatisme.
Wazabanga                        



Vendredi 25 Avril 2014

Les  Anti-Balaka sont-ils désormais devenus des parias ?

Digne du printemps  Arabe, ce mouvement populaire, à l’origine paysanne qui a réussi  à plier l’échine à la toute puissante Séléka du temps de son règne, en contraignant Djotodjia à la démission, est entrain de sombrer dans des pratiques qui ne sont pas dignes de leur combat. Le peuple qu’ils ont libéré du joug de l’occupation est de facto victime de ses pratiques  Antirépublicaines. La question qui nous brule les lèvres est celle-ci : Ont-ils  troqué leur manteau de combattant de liberté pour celui de la Séléka ? L’anarchie totale dans laquelle le Pays est  toujours livrée ce malgré la démission de Djotodia qui était leur condition pour déposé les Armes et cesser la violence indique que oui. Alors désormais sont-ils des parias qui doivent être écartés du processus, qui doit conduire la RCA à des élections  en  vue d’un retour à l’ordre constitutionnel.
Ils étaient considérés comme les plus parfaits, aucune inclusion, aucun ambre et aucune faille ils avaient la pureté des Diamants, mais aujourd’hui cette pureté est celle du mal. Trempés dans des exactions de tous genres, allant dans la logique de ceux qu’ils combattaient, dont les effluves ont fini par éclabousser le peuple qui les soutenait. Ce mouvement à l’origine paysanne qui n’avait que pour objectif de se défendre leurs machettes contre les coupeurs de route au départ dans le Nord a su utiliser le même moyen contre la sombre force de la Séléka dont-ils étaient dépasses  par les exactions ensuite ils ont avancé sur Bangui et ont fini par déstabiliser le régime de Djotodia en le contraignant à la démission. Ce mouvement est aujourd’hui  atteint du syndrome Centrafricain, qui est celui de la destruction, de la prévarication, est une suite logique de toute conquête de pouvoir en RCA depuis la prise de pouvoir de Bozizé par les armes. LA récupération de ce mouvement à des fins politiques aujourd’hui  aux fins de déstabiliser le Pays, le rendre ingouvernable pour permettre le soi- disant retour a l’ordre constitutionnel tant souhaité par les uns, est une motivation suffisante pour se lancer dans des entreprises de conquête de pouvoir ou des  postes influents à but  lucratif à base décisoire. Tels sont là, les écueils de cette transition ou le psychodrame du théâtre Centrafricain ne cesse d’intensifier la collusion de ceux qui œuvrent en souterrain contre les forces positives c’est-à-dire ceux qui œuvrent  pour la paix, la justice, les Droits de l’homme et la bonne gouvernance. Toutes ces énumérations ne sont que l’euphémisme  de la douleur des Centrafricains depuis  plusieurs  années livrés aux humeurs homériques de ceux qui ont eu a les gouverner  qui n’ont  pas fini de nous démontrer leur ignorance en matière politique puisse-que la contradiction avec d’autres pays pour ne citer que ceux de la sous- région est flagrante. L’exemple palpable est celui du Congo- Brazza à qui on doit 26.Milliards de FCFA, pour le paiement des salaires à l’époque de Djotodia même si nous sommes un pays en conflits mais comment on en est arrivé a ce stade, n’est-ce-pas suffisant pour nous servir de leçon et fédérer les énergies pour sortir la RCA de ce tremplin d’incercétudes? Les contradictions ne feraient que nous reculer en nous fragilisant d’avantage. Pour nous améliorer il faut changer. Donc pour être parfait, il faut avoir changé souvent de mentalité, en devenant de véritables patriotes doté de forte intégrité morale. Cela-dit, nos hommes politiques doivent d’abord changer de mentalité pour servir d’exemple au peuple qu’ils gouvernent , en combattant en premier lieu l’injustice qui est la cause des frustrations et donne raison aux un  de prendre les armes à chaque fois lorsqu’ils sont ostracisés. Alors il est vraiment temps de changer. La RCA n’est pas encore la somalie et de grâce ne la somalisons pas.
Wozabanga.                           


Jeudi 20 Mars 2014

Les centrafricains et le projet Boali 3 : une réelle volonté de non développement du pays

 
Le ministre en charge du Département des mines a effectué le jeudi dernier une visite d’imprégnation sur la base vie des techniciens chinois situé au PK 16 route de Boali. C’était dans le but de se rendre personnellement de l’état des lieux et de l’avancement des travaux.
Le projet Boali 3 est ce projet qui devrait normalement mettre fin à la crise énergétique qui secoue le pays depuis presque plus d’une décennie. Le gouvernement chinois a donc mis à la disposition de la République centrafricaine un groupe de techniciens et tout le matériel nécessaire à la mise en route du barrage de Boali 3.
Malheureusement, on se rend compte que les centrafricains eux-mêmes n’ont pas besoin de ce projet qui pourtant va donner du tonus pour le développement de notre pays, dont même la capitale est souvent secouée de graves troubles dont certains tirent leurs sources de la crise énergétique.
En Mars 2013 avec l’avènement de la Séléka beaucoup de matériels destinés à la réalisation de ce projet stockés à Boali ont été vandalisés et les techniciens chinois ont dû se réfugier dans un pays voisin en attendant une accalmie qui leur permettra de reprendre leur travail.
La Directrice générale de l’Enerca a joué des pieds et des mains pour réfectionner le dortoir des techniciens chinois alors pillé, rechercher et récupérer presque tous les équipements destinés au projet Boali 3. Une visite sur le site à Boali avec les diplomates chinois a permis de convaincre ses derniers qui ont finalement donné leur feu vert pour le retour de leurs compatriotes qui avaient quitté le pays pour raison d’insécurité.
Le 05 décembre 2013 éclata encore un autre conflit qui empêcha la mission chinoise de reprendre le travail. Ce conflit qui dure encore jusqu’aujourd’hui a été une aubaine pour les ennemis du développement de la République centrafricaine de donner avec joie au pillage de la base vie de la mission chinoise située au PK 16 route de Boali.
Rien n’a échappé au passage des vandales qui ont visité la base vie de la mission chinoise de PK 16 route de Boali, où étaient également stockés beaucoup de matériels pour la réalisation effective du projet Boali 3.
Les dortoirs, les véhicules de manutention, les véhicules de transports des équipements, les véhicules de transport des techniciens ainsi que tous les bureaux ont subit un pillage digne de l’époque des barbares.
Avant même l’avènement de la Séléka, les centrafricains avaient commencé par piller et saboter les installations du projet Boali 3. Beaucoup de pylônes qui doivent servir de transport des câbles de haute tension depuis Boali jusqu’à Bangui ont saccagés. Ce qui du coup a occasionné de grandes dépenses à l’Enerca qui doit obligatoirement remettre en état lesdits pylônes pour ne pas voir les travaux séchés d’un seul coup. Aujourd’hui, on se demande comment va-t-on pouvoir remettre en route le projet Boali 3 qui se présente aujourd’hui comme le projet qui ait subit beaucoup de dommages en Centrafrique.
Répondant aux questions des journalistes le ministre Olivier Malibangar qui, déçu du constat amer sur les lieux avait ordonné qu’on ramène le peu de matériels encore utilisables à Bangui a répondu qu’il s’agit ici d’un problème très important pour le développement du pays, qu’il dès à présent tout mettre en œuvre pour que le gouvernement mette les moyes nécessaires en jeu pour la réussite de ce projet considéré comme vital pour l’économie du pays.
Il a déclaré également que le gouvernement va dans les prochains jours se rapprocher des partenaires au développement de la République centrafricaine pour que ces derniers puissent effectivement aider le pays à rassembler les matériels nécessaires au redécollage du projet avant que les chinois ne reviennent en Centrafrique.
Après cela, il s’est rendu le lendemain sur le poste de transformation de Gbabili où il a également constaté l’état d’avancement des travaux dudit projet.
Job Mboki
 
 
Mardi 07 Janvier 2014

A quand le remaniement du gouvernement Tiangaye devenu fantomatique ?
 
Le moins qu’on ne puisse dire sans risque de se tromper, c’est qu’assurément, le gouvernement Tiangaye est devenu complètement fantomatique, avec des ministres, soit portés disparus, soit démis par le patron de l’Exécutif Michel Djotodia Amnondroko, soit murés avec le Premier d’entre eux, chef du gouvernement de transition, dans le camp sécurisé de Mpoko. Un régime responsable aurait déjà procédé à la refonte totale de ce gouvernement pour expurger tous les bras cassés qui y foisonnent. Mais apparemment, le régime Séléka actuel ne semble pas responsable…
Voilà depuis plus d’un mois, en tout cas depuis sa rencontre avec les leaders des partis politiques que Michel Djotodia Amnondroko, avait annoncé le remaniement du gouvernement en rigolant compte tenu de la peur d’être éjecté qui gagnait certains membres du gouvernement.
La situation actuelle créée par les éléments de l’ex Séléka et leurs petits camarades, les anti-balaka, a rendu indispensable la refonte profonde de ce gouvernement. Plus encore, le limogeage des trois ministres, Binoua, Bremaîdou et Bendounga, a encore plus rendu plus qu’urgent la remise à plat de l’actuel gouvernement qui a déjà montré ses limites, pour le remplacer avec un autre comportant en son sein des cadres jugés compétents et battants pour relever le pays tombé plus bas.
Il ne faut pas aussi perdre de vue que l’année 2014 est une année électorale et qu’à ce titre, seul des ministres compétents dans un gouvernement responsable pourraient baliser le terrain pour la réussite du processus électoral.
Or, avec les ministres actuels, surtout ceux de la défense, de la sécurité publique, de l’administration du territoire et nous en passons, on n’est pas sûr d’arriver à des résultats escomptés pour les élections à venir.
Comment accepter qu’un ministre de la République concerné au plus haut point par une situation donnée, tel le massacre de ses compatriotes, dont des chefs de villages, de quartiers, des maires dont il a la charge, ne puisse élever la moindre protestation ou tout au moins élever la voix pour tout au moins condamner ces assassinats ? Comment alors accepter de garder un tel responsable au même poste ?
Toutes les populations centrafricaines savent que le gouvernement Tiangaye actuel est composé de petits camarades des 4CN, de Lycée, d’Université et du barreau exceptés quelques uns proposés par la Séléka et la Société civile.

Le Premier ministre lui-même est de plus en plus contesté à ce moment et sa popularité auprès de ses compatriotes est tombée en dessous de zéro pointé.
Cela est dû à certaines déclarations de ce dernier qui a quasiment pris fait et cause pour le contingent tchadien logé au sein de la MISCA, alors que toutes les autres voix sont unanimes pour exiger le retrait pur et simple de ce contingent dans les prestations ont été tant décriées.
On en veut pour preuve que la dernière déclaration du collectif des Conseillers nationaux représentants des préfectures, que votre quotidien s’est fait le devoir de vous la publier dans sa parution d’hier en totalité.
Certaines voix ont même à un moment donné, réclamé la démission du Premier Ministre qu’elles disent avoir échoué dans sa mission transitoire. Allusion faite à la crise actuelle qui décime des milliers de Centrafricains sans qu’il s’en émeuve outre mesure, muré dans son blockhaus du camp Mpoko.
Mais l’on se caparaçonne dans les termes des Accords de Libreville, des déclarations de Ndjamena et de Brazzaville, pourtant rendus obsolètes pour se réclamer d’une certaine légitimité qui n’existe d’ailleurs plus du tout aux yeux de tous les Centrafricains.
Seul le Conseil national de transition a encore un brin d’estime de la part des Centrafricains à cause des prises de position de son Président, le jeune Alexandre Ferdinand Nguendet et de certains de ses conseillers nationaux. C’est assurément le seul élément du trio transitoire qui peut encore se targuer de bomber le torse, les deux autres ayant totalement perdu toute confiance de leurs concitoyens. C’est bien dommage pour eux !
Bref ! Pour en revenir au projet de refonte du gouvernement, il est  temps que le Président de la transition recadre les choses, les reprenne en main. Il n’est pas question de remaniement de l’actuel gouvernement, mais de sa remise totale à plat pour lui substituer un autre beaucoup plus performant et beaucoup plus compétent, astreint à l’obligation de résultats, surtout que le pays est entré dans une année électorale. Une année électorale de tous les risques, mais qui pourrait, si les élections sont bien organisées comme au Mali, décanter définitivement cette situation de crise perpétuelle dans laquelle le pays est englué depuis fort aise.
De très nombreux compatriotes déclarent ne pas comprendre pourquoi Michel Djotodia Amnondroko tarde-t-il à remercier tous les bras cassés qui sont pour certains au gouvernement et pour d’autres avec lui à la Présidence de la République.
En adoptant cette attitude, il fait lui aussi le jeu de son Premier ministre qui ne souhaite pas se débarrasser de ses amis des 4CN, de l’Université et du barreau qu’il a coopté au sein du gouvernement actuel.
Pour sa part, Le Démocrate pense que la politique a ses raisons que la raison du commun des mortels ignore. Mais tout de même, la remise à plat du gouvernement actuel et son remplacement s’impose avec acuité.
Le Président Djotodia doit y prêter une oreille attentive pour espérer remonter dans la confiance de ses compatriotes.
Wazato
 
Les survivants de la famille KOSSEREGUE portés disparus  
 
Les faits que posent les mercenaires constituant cette coalition ne diffèrent en rien à ceux marquants l'apocalypse! La famille KOSSEREGUE, endeuillée par les éléments armés antibalka a vu sa maison détruite et ses enfants disparus pour le seul motif qu’un membre de cette famille serait l’amant de la maitresse d’un capaitaine antibalaka.

 L'année 2014 est à marquer en lettres d’or dans les annales de la mésaventure de la famille KOSSEREGUE, car il ne ressemble pas aux autres journées qu’a connu cette famille.
BAGOYA MRIM-BHE KOSSREGUE
Très tôt dans la matinée c’est le corps de Simplice Kosseregue, militaire de son Etat  que des femmes ont pu ramener à leur domicile au quartier Sango. Simplice revenait tout tranquillement de chez une de ses copines quant il a été pris à partie par des éléments surarmés de la Séléka qui l’ont cruellement abattu.
Tengué Kosseregué Olivier
Les femmes en ramenant le corps à la maison ont été suivi par les éléments de la Séléka qui vont localiser l’endroit et y ont mené une descente musclée qui va se solder par la démolition de la maison familiale de ces derniers.
Quelques mois après, un des enfants Kosseregué, en la personne de BAGOYA MRIM-BHE KOSSEREGUE, revenu sur les lieux chercher ses papiers et qui a accepté de se laisser filmer par notre reporter sur les ruines de leur maison va être pris en chasse par lés éléments antibaka. on lui reproche d'être l'amant de la femme du Capitaine Bolé, un des puissants chef antibalaka.



Le Capitaine de la sécurité présidentielle, Bolè, a pris la tangente en même temps le président Bozizé à l’rrivée de la coalition Séléka à Bangui en mars 2013.
N’ayant pas eu de nouvelles de ce dernier pendant plus d’un an, Samira sa copine a fini par rencontrer Bagoya Mrim-Bhe Kosseregue, avec lequel il sortait depuis un bon moment. Samira est connue dans la famille de Bagoya Mrim-Bhe Kosseregue et ce dernier est également bien connu dans la famille de sa dulcinée.
Michel Djotodja parti, la Séléka affaiblie, les antibalaka font la loi dans la ville de Bangui. Nombreux sont les officiers et militaires des FACA qui sont devenus des chefs antibalaka, au rang desquels le Capitaine Bolè qui va user de ce statut de chef antibalaka pour régler le compte de ses ennemis.

Samira décède bizarrement et judsqu'aujourd'hui on ignore les circonstances de sa mort. Le capitaine Bolè pointe du doigt son rival Bagoya qui est activement recherché et par les antibalaka et les flics.
 Depuis lors les parents de ce dernier sont sans nouvelles de celui-ci et de son grand frère TENGUE KOSSEREGUE Marc Olivier.
Notre reporter ne devra son salut qu’à l’L’arrivée de l’Armée française   sur les lieux. 
On se demande à quand la fin des antibalakas pour que cesse cette chasse à l’homme qui ne dit pas son nom et avec la bénédiction de leurs chefs ?
Job Mboki
 


Le crime culture au Km5 : Le monument du Lieutenant Koudoukou sali et profané sous le regard des autorités centrafricaines
 
            Il ne fait aucun doute que l’Etat ou encore le gouvernement n’existe plus en RCA. Les populations de Bangui et des villes de province ont vécu tout genre de drames et crimes qui ne reflètent ni le nom du ‘’ centrafricain’’, ni la culture centrafricaine. On ne tergiverserait pas sur l’inertie  notoire, l’amateurisme  et l’indifférence flagrante et coupable des autorités politiques et administratives centrafricaines actuelles.
            Notre passage au rond point du marché Mamadou Mbaïki (KM5) là où on a érigé le monument du célèbre combattant centrafricain le lieutenant Koudoukou, nous n’avons eu que le cœur serré. Pour les inscriptions sur les bitumes (goudron) traduisant des sentiments vifs anti-français, on n’en compte même pas.
Mais profaner la mémoire d’une nation est autant insultant et grave comme crime culturel vis-à-vis du peuple centrafricain. Et c’est ce qui démontre la qualité morale de ceux qui se disent centrafricains par la bouche et sur les actes de naissance et les cartes d’identités nationales achetées autour des bras et qui par la même force des choses, ont demandé la division en deux de la République centrafricaine. Et pourtant, c’est si simple de comprendre que, être Anti-français n’est pas égale à la profanation d’un monument déclaré ‘’ PATRIMOINE NATIONAL’’. Qui aux autres bon intellectuels et homme politiques de ce pays d’y réfléchir. Mercis pour un tel acte !  Qui vivra verra !
Geofrroy Hyacinthe DOTTE
 

Mardi 10 Décembre 2013

La famille Kogoza en danger de mort pour hébergement d’une musulmane 
?

                     Le temps où musulmans et chrétiens vivaient en parfaite symbiose ne va-t-i pus être que du domaine de bons souvenirs ? Nous n’osons y penser. Toutefois, ce qui vient de se passer au domicile familial des Kogoza prouve qu’on va vers un conflit religieux.
            L’amour est aveugle ! L’amour n’a pas de barrière ! Mais ce qui vient d’arriver au quartier Fatima, limitrophe avec le KM5 chez les KOGOZA vient d’imposer une barrière à l’amour et d’entamer sérieusement la cohésion sociale.
            Qui aurait pu penser que les antibalaka, nés pour combattre le pouvoir Séléka, pour protéger les chrétiens des exactions des troupes de la Séléka va également s’en prendre aux musulmans ainsi qu’aux chrétiens qui ont le malheur d’être liés aux musulmans. C’est ce qui est arrivé à la famille KOGOZA, deux jours seulement après leur rentrée dans a ville de Bangui, après que leur tentative de prendre le Palais de la Renaissance et le Camp De Roux ait échoué.
            La famille Kogoza est une paisible famille qui se la douce depuis qu’elle est installée au quartier Fatima, à la lisière du KM5, le quartier musulman de Bangui. C’est d’ailleurs à cause de proximité que l’un des fils Kogoza, plus particulièrement Josué Major Agbin Kogoza, a pu vivre maritalement avec une musulmane nommée Aïcha KATIDJA et avoir deux enfants avec elle.
            C’est dans la soirée du 07 décembre 2013 que le calvaire commença pour la famille Kogoza. Inutile de préciser que depuis le 05 décembre, la vie semblait s’arrêter tous les jours à 18 heures, pour reprendre le lendemain vers les environs de sept heures. Car malheur à celui qui se faisait choper dehors avant qu’il ne fasse vraiment jour.
            Ce soir, plus particulièrement autour de vingt et une heures, un groupe surexcité de jeunes dont certains étaient armés de machettes et d’autres de fusils artisanaux, ont fait irruption dans la cour familiale des Kogoza et ont exigé qu’on leur donne Aïcha KATIDJA, la mère des enfants de Josué pour qu’ils en finissent avec elle.
            Le père qui voulait faire entendre raison à ces jeunes sûrement drogués a été brutalisé. Alors qu’ils s’en prenaient encore au père, Aïcha KATIDJA a pu se cacher. Ce qui irrita encore plus les antibalaka qui ont promis de revenir et que s’ils ne la trouvaient pas, la famille Kogoza devrait payer.
            L’atmosphère était devenu invivable pour les hommes, le père, Josué Major le mari de Aïcha KATIDJA et ses deux frères Elysée et Petrus Kogoza qui décidèrent de partir en laissant sur place leurs sœurs qui seront malheureusement violées par les antibalaka quand étaient revenus chercher Aïcha KATIDJA.
            Les hommes de la famille Kogoza se retrouvèrent à Zongo en RDC, de l’autre côté de la rive Oubangui, tandis que celui considéré par les antibalaka comme étant l’ennemi des chrétiens, du fait qu’il protégeait une musulmane s’est enfui sans laisser de traces.
            Certaines personnes le donnaient même pour mort tandis que d’autres prétendent qu’il a pu quitter le pays. Toutefois, on ne voit comment cette famille pourra revenir sur a Fatima, du moment que leur maison a été saccagée par es antibalaka qui ont juré en finir avec Josué Major qu’ils qualifient de traitre.

Aujourd’hui, Ce jeune homme ne saurait vivre chez lui tant il est qualifié de traitre, ni encore moins au KM5 du fait qu’il est chrétien. Car le mauvais signal qu’il a reçu, est le fait que son cadet Petrus Kogoza resté chez des parents dans un autre quartier de la ville de Bangui afin d’attendre et de passer le Baccalauréat a été pris à partie par les antibalaka. Après avoir été longtemps battu, torturé et laissé pour mort, Pétrus a été retrouvé inerte à Ngou-ciment dans le cinquième arrondissement de Bangui par le personnel de Médecins Sans Frontière.
Il a été amené à l’hôpital Communautaire où il est entrain de recevoir des soins et où n’a pu le prendre en photo. Qu’on sera-t-il du wanted Josué Major ?
                                                                                                 A. Bakopélé
 


 Djotodia et les tractations souterraines de l’ex Séléka. Quelle dividende pour Sangaris et la MISCA ?
 
  Autant cette crise tend à s’institutionnaliser, autant les tractations et la compromission des autorités en place,  face aux exactions des éléments de l’ex Séléka n’est plus à démontrer. En réaction, le phénomène anti-balaka intensifie ses actions par-ci par-là, ce qui réduit l’efficacité de la MISCA et de l’opération Sangaris. Quelle chance de réussite pour le désarmement et la restauration de la paix sur toute l’étendue du territoire ?
Le dernier exemple en date, est la déclaration fracassante du Ministre de la communication, Adrien Poussou sur les ondes de RFI, en réponse à celle de Bozizé, précédemment faite sur les mêmes ondes.
Une semaine un peu plus tôt, c’est Abakar Sabone, chargé de mission de Djotodia qui mettait en exergue une menace de partition de la RCA, au cours d’une conférence de presse, en présence de l’ex Ministre d’Etat à la sécurité publique, Noureldine Adam, par ailleurs patron de l’ex CEDAD dissout. e dernier exemple en date, est la déclaration fracassante du Ministre de la communication, Adrien Poussou sur les ondes de RFI, en réponse à celle de Bozizé, précédemment faite sur les mêmes ondes.
Une semaine un peu plus tôt, c’est Abakar Sabone, chargé de mission de Djotodia qui mettait en exergue une menace de partition de la RCA, au cours d’une conférence de presse, en présence de l’ex Ministre d’Etat à la sécurité publique, Noureldine Adam, par ailleurs patron de l’ex CEDAD dissout.
Au grand dam des Centrafricains ébahis devant de tels propos incendiaires, irresponsables, égoïstes et immatures, qui n’ont que comme objectif l’intérêt d’un groupuscule de personnes pseudo politiques et apatrides en mal de compétence et qui se sont trouvées comme exutoire de s’illustrer, mais négativement.
D’une part les ex Séléka, malgré leur casernement, continuent leurs basses besognes, en posant de sérieux problèmes à la Mission de désarmement (Sangaris et MISCA) et de la restauration de la paix.
D’autre part, les anti-balaka qui considèrent  l’ex Séléka comme une force d’occupation, composée à 60 % de Tchadiens et Soudanais qui, écument l’étendue du territoire centrafricain et qui se sont réunis en guérilla, en prenant à partie les civils d’origine tchadienne qui ont toujours vécu en symbiose avec leurs frères centrafricains.
Tels sont les résiduels de ce conflit qui plombent le processus de paix en RCA. Aujourd’hui  les autorités de la transition doivent jouer franc jeu, en facilitant la tâche à la communauté internationale qui ne ménage aucun effort en vue d’une sortie de crise.
Toutes ces déclarations partisanes qui n’aspirent à aucun intérêt du peuple, n’ont pas lieu d’être faites. En tant que dirigeants, leur objectif c’est de travailler à l’accomplissement des aspirations du peuple centrafricain dans son ensemble qui sont, la liberté, la paix, le développement et le libre choix ceux qui doivent le gouverner.
Tels sont les fondements de la démocratie, digne d’un peuple du 21e siècle.
En persistant dans cette voie de conflit, campant chacun dans sa position figée, ne résoudra pas cette situation, au risque de compromettre la mission de paix qui peine actuellement à désarmer les milices.
Djotodia qui est le Président de la transition, doit jouer franc jeu en pesant de tout son poids sur l’ex Séléka casernée, de se tenir au respect.
En revanche, les anti-balaka doivent tenir compte de la situation dans laquelle notre pays se trouve aujourd’hui et déposer les armes.
La voix des armes n’est pas la solution. Le dialogue est la solution pour parvenir à la paix, ne l’oublions pas.
Wozabanga
 

Mercredi 04 Décembre 2013

La fondation orange en convention de partenariat avec Caritas Centrafrique
 
La Fondation Orange qui a vocation de créer un lien entre les individus en particulier la communication, n’est pas restée insensible à la situation d’urgence en RCA. C’est ainsi qu’à travers Orange Centrafrique qui ne se limite pas seulement au marché des affaires mais contribue également au développement humain  car l’un de ses objectifs vient de créer un cadre de partenariat avec Caritas qui a toujours été aux côtés des populations défavorisées.

C’est à cet effet que l’une des salles de conférence de l’Hôtel Ledger Plazza a servi de cadre le 28 novembre 2013 à la signature de la convention de partenariat entre la fondation Orange, Orange Centrafrique et Caritas Centrafrique. Ont pris part à cette cérémonie, Mgr Nzapalahinga, Président de la Caritas, M. Serges Musseti, Ambassadeur de France en Centrafrique et M. Patrick Benon, Directeur général d’Orange Centrafrique, les représentants du corps diplomatique, des ONG, les médias.
Dans son discours d’ouverture, M. Benon a mis en exergue les grandes lignes de la fondation Orange qui est née en 1987 et œuvre essentiellement dans le domaine de l’éducation, de la lutte contre l’illettrisme et l’éducation des filles dans les pays en développement. C’est pour cela qu’elle a décidé d’apporter son soutien à Caritas à t- il précisé, qui est reconnue pour son engagement permanent depuis des années aux côtés des populations défavorisées ORANGE va donc accompagnée CARITAS dans la mise en œuvre de son projet d’urgence dans les Diocèses de BOUAR ,  BOSSANGOA et BANGUI.
Il a poursuivi que ce projet couvre environ 10.000 bénéficiaires notamment les  femmes et les enfants et vise les trois objectifs ci- après : 1er objectif : approvisionner des pharmacies et postes de santé ; 2e objectif : remettre aux personnes déplacées et aux agriculteurs des semences et outillages ; 3e objectif fournir aux personnes affectées par la crise des produits de premières nécessités (Vêtements et ustensiles).
Pour que CARITAS puisse mettre en œuvre ce projet la Fondation ORANGE va lui attribuer à la Caritas une aide de 40.000 Euros soit 26.000.000frs CFA dès la signature de la convention a t- il souligné par ailleurs M. BENON a rappelé que ce n’est pas la première fois que la fondation Orange intervient  en RCA.
La Fondation ORANGE était intervenue notamment  pour la construction d’un foyer de jeunes Orphelines dans la commune de BIMBO.
Aussi a t-il confié que la Fondation ORANGE s’apprête dans les semaines à venir, à lancer un autre projet de grande envergure qui va améliorer les conditions de vie de la population dans une grande localité de l’Est de la RCA.
En sa qualité du président de la CARITAS Centrafrique, Monseigneur NZAPALAINGA a pris la parole en premier lieu pour  expliquer que de nombreuses personnes ont perdu la vie, leurs  biens détruits et qu’au travers la FONDATION ORANGE, ORANGE Centrafrique, la CARITAS va réhabiliter des maisons incendiées, acheter les kits scolaires aux enfants, acheter, des ustensiles aux familles et venir en aide aux vieillards a déclaré l’homme de l’Eglise.
Il a terminé son propos en remerciant la FONDATION ORANGE du fond de cœur et que grâce à elle les gens vont retrouver l’espoir. L’Ambassadeur de France qui n’est pas du reste a pris la parole lui aussi pour saluer l’action qu’il qualifie d’un geste d’humanité, de citoyenneté  et qu’il ya urgence à venir en aide aux populations martyrisées. La France ne transigera jamais sur le droit humain. Il a précisé que l’ambassade de France est entrain de planifier un projet avec CARITAS pour d’autres zones de la RCA. C’est ainsi que la cérémonie s’est close avec la signature de la convention de partenariat entre la FONDATION ORANGE, ORANGE CENTRAFRIQUE  et la Caritas Centrafrique représentées respectivement par monseigneur NZAPALAINGA et Patrick BENON.
Wozabanga
 
 Le pont  Sica 3-Castors opérationnel dans 5 mois

Si le délai imparti aux deux sociétés qui ont gagné le marché de construction du pont Sica3 – Castors était respecté par ces dernières, cet ouvrage d’art pourrait être opérationnel dans 5 mois. Le chef de l’Etat de transition, Michel Djotodia Am Nondroko a procédé à la pose de la 1ère pierre de sa reconstruction  hier mardi 03 décembre 2013.
Il était entouré de tout le gotha politique et administratif centrafricain, dont le Premier ministre, le Président du Conseil national de transition.
Notons que ce pont s’était effondré depuis le 27 septembre 2010 et depuis lors, rien n’a été entrepris pour sa réfection, jusqu’à ce que l’Union européenne mette la main aux poche pour aider le gouvernement centrafricain à reconstruire ce pont qui est un grand handicap pour les populations riveraines et un cauchemar pour les routiers obligés de faire de grands détours.
S’il faut en cela croire le Ministre d’Etat en charge de la chose, Crépin Mboli Goumba, l’écroulement de ce pont « venant s’ajouter à d’autres, était tout à fait prévisible, pour trois raisons : le plan directeur d’urbanisme de la ville de Bangui qui date des années 1970 est devenu caduc car plusieurs quartiers périphériques ont été créés sans prise en compte de certains critères spécifiques notamment le recalibrage et le redimensionnement des collecteurs de drainage des eaux ; les collecteurs primaires et secondaires sont souvent obstrués par des immondices et des rejets domestiques jetés par les populations des quartiers environnants et les caniveaux tertiaires sont en général comblé de terre ou son inexistants… »
Il faut signaler que le nouvel ouvrage d’art qui sera ainsi édité coûtera la somme de 970.0270251 FCFA, entièrement subventionnés par l’Union européenne. Il s’agira de construire un pont cadre triple de première catégorie avec surélévation de 50 cm par rapport au niveau actuel de la chaussée. Il comprendra une chaussée bidirectionnelle de 19 mètres et deux trottoirs de 1,60 m de chaque côté ainsi que deux garde corps, a notamment déclaré le Ministre d’Etat Mboli Goumba.
Les caractéristiques techniques de ce pont sont : sa portance va jusqu’à 82 tonnes, sa longueur est de 14,2 m, sa largeur 23,0 m et sa hauteur 4,7m. Dimensions hydrauliques net de l’ouvrage : longueur 13,0 m, largeur 23,0m, hauteur 3,8m.
En outre, cet ouvrage pourra évacuer un débit de crue maximale de 166 m3 par seconde sur une période de retour de 50 ans avec une vitesse d’écoulement de l’eau de 3,41 m/s, le tirant d’air étant de 1,0 m assuré en période de crue normale.
Notant que les travaux de reconstruction de cet ouvrage seront exécutés par les entreprises SCMBA et SEMENCE, spécialisées dans ce genre de travaux à haute intensité de main d’œuvre.
Par ailleurs, le Ministre d’Etat Mboli Goumba a annoncé que les travaux de reconstruction du Pont Sapéké  sur l’avenue David Dacko, commenceront incessamment.
Le moins qu’on ne puisse manquer de dire, c’est qu’au moins le gouvernement s’est enfin décidé a réparer ces vieux ponts qui s’étaient subitement décidés à se coucher. Si l’entreprise est menée à terme, cela sera un ouf de soulagement pour les populations banguissoises et centrafricaines usagers des avenues de France et David Dacko.

JL Désiré Sayénga

Mercredi 27 Novembre 2013
 

Caroline Ngo Mbamseck Bayiha, la camerounaise qui conduira certainement Djotodia à la CPI

Elle est membre d’une fondation qui lutte contre toutes formes d’abus aux Pays Bas ainsi que sur le continent Africain spécialement dans la région sub-saharienne.  Cette femme a saisi le procureur de la Cour Pénale Internationale sur le cas de la République centrafricaine.
Le Démocrate : Bonjour Madame, Caroline Ngo Mbamseck Bayiha,

Bonjour, Mr.Thierry Anatole M’BOMBA MEBOUROU, permettez-moi tout d’abord de vous féliciter pour votre travail d’information qui est l’arme la plus puissante dans le monde. Je vous remercie de vous intéresser à ma modeste personne ainsi qu’au travail de la Stichting Lydia Foundation à La Haye aux Pays Bas,
Le Démocrate : Vous êtes à la tête d’une Organisation non gouvernementale ! Présentez-la nous et dites-nous quels sont ses objectifs.
Pas une organisation non gouvernementale, nous sommes plutôt une fondation qui luttons contre toutes formes d’abus aux Pays Bas ainsi que sur le continent Africain spécialement dans la région sub-saharienne. Notre mission première aux Pays Bas est de venir en aide aux sans-papiers, aux victimes de la traite humaine en leurs apportant toutes les aides nécessaires qui sont les suivantes ; aides au logement, régularisation, soins médicaux, aides judiciaires, prise en charge psychologique, aides aux rapatriements des corps de nos défunts, visite dans les prisons pour faire respecter les droits fondamentaux de nos frères et sœurs Africains.
Sur le continent Africain nous initions des projets bien précis pour garder les populations dans leurs communautés par la création d’emplois dans les secteurs d’activités tels que l’agriculture, l’aviculture, aquaculture, énergie renouvelable etc.…pour éradiquer l’immigration illégale et  maintenir ainsi la Paix sur le continent Africain car comme vous devez sûrement le savoir une personne active, productive, utile, génératrice de revenus pour subvenir aux besoins de sa famille ne pense pas à faire la guerre, se déplacer ou commettre des crimes.
Le Démocrate  : Dernièrement la Cour Pénale Internationale vous a saisi par une correspondance au sujet de la République centrafricaine, Dites-nous, c’était précisément pour quels motifs ? 
Non correction ; j’ai saisi la Cour Pénale de Justice par une lettre ouverte daté du 19 Octobre 2013 ci-joint copie, pour demander à Madame Fatou Bensouda Procureure de la Cour Pénale Internationale à La Haye au Pays Bas où ma fondation a son siège d’ouvrir une enquête sur les abominations commises par les membres de la SELEKA sur la population centrafricaine. Je réitère ma question à Mr. Michel Djotodia quel crime la population centrafricaine a commise envers vous pour la laisser se faire massacrer de cette manière par vos hommes ? Qui êtes-vous au juste ? Quels sont vos soutiens et/ou les commanditaires de ce génocide ? Que gagnez-vous Mr Michel Djotodia ?
Le Démocrate : Qu’attendez-vous du peuple centrafricain pour la suite de vos démarches auprès de la Cour Pénale Internationale ?
J’aimerai tout d’abord au nom de mon pays d’origine le Cameroun, que je sais profondément triste de voir le génocide de notre pays frère et ami en mon nom propre présenter toutes mes condoléances aux familles des défunts du peuple centrafricain. Si je pouvais donner chaque cellule de mon corps pour faire revenir vos proches sans hésiter je le ferai car je sais ce que c’est de perdre un être qui vous est cher.
Ce que j’attends du peuple Centrafricain aujourd’hui c’est de revenir à la raison pour une réconciliation nationale, l’implication massive de la vraie diaspora CENTRAFRICAINE et AFRICAINE résident en OCCIDENT pour le rétablissement de la PAIX en Centrafrique. J’aimerai l’implication des avocats centrafricains pour CONSTITUER un dossier sur les exactions perpétrées par la SELEKA contre la population que nous transmettrons pour complément d’informations à la Cour Pénale Internationale  aux fins d’honorer la mémoire de notre frère et confrère  qui travaillait aussi sur ce dossier avec nous.
Le Démocrate  : Peut-on s’attendre à ce que vous descendez un jour pour vous rendre compte personnellement de ce qui se passe sur le terrain en Centrafrique ?
Je ne vois aucune objection ; à cela j’aimerai seulement que Mr Michel Djotodia REALISE le mal qu’il fait à son pays, qu’il prenne exemple sur la sagesse de notre Président S.E. Monsieur Paul Biya, à la manière dont il a géré le dossier la péninsule de Bakassi. Pensez-vous qu’il aurait accepté une guerre,  un génocide de cette ampleur dans notre pays ? NON car il aime son peuple. Nul n’est parfait mais que Mr Michel Djotodia  reconnaisse son erreur, demande pardon au peuple Centrafricain et démissionne.
Je n’abandonnerai pas le dossier de la CPI, je sais que ma tête est mise à prix par les membres de la SELEKA l’important pour moi c’est la protection des civils, le maintien de la PAIX en Centrafrique et dans la sous-région.
J’appelle les chefs d’états Africains à boycotter la conférence de Paix qui doit se tenir à Paris le 06-07 Décembre 2013. J’estime qu’elle devrait plutôt se tenir au siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba  car c’est une affaire de sécurité Africaine et non le renouveau de la Françafrique. Quant aux Conseil des Nations Unies l’envoi des casques bleus doit être immédiat.
Que Dieu/ Allah fasses revenir la Paix en Centrafrique, nous ne voulons pas de guerre en Afrique Centrale !
Le Démocrate  : Merci !
Interview réalisée par le Rédacteur en Chef Thierry Anatole M’bomba Mebourou
 
 
Mercredi 03 Juillet 2013

 
Ayard Nzapadjiman Zacharie Cyriaque entre le marteau et l’enclume
 
 Que veut-on finalement à Ayard Nzapadjima ? Pourquoi s’acharne-t-on sur ce jeune homme qui ne cherche qu’à vivre ? En tout cas la vie ne s’annonce pas en rose pour ce garçon qui doit désormais vivre en clandestinité pour ne pas se voir la vie arrachée en un rien de temps.
Hier c’était les sbires de Bozizé qui étaient la terreur de Cyriaque Ayard. Avec le coup de force du 24 mars 2013, on pensait qu’il arrivait enfin au bout du tunnel. Hélas ! ce n’était qu’un perpétuel recommencement pour le pauvre.
Pour la petite histoire Cyriaque Zacharie Ayard Nzapadjima était de ces jeunes qui avaient pourtant bien milité en faveur du régime déchu de Bozizé, mais qui savaient prendre du recul pour dire non quand cela n’allait plus. Ce qui chez Bozizé constituait un affront impardonnable.
Tout a commencé avec la tombée en disgrâce auprès de son oncle président Bozizé. Vint ensuite le recrutement dans les forces armées centrafricaines et le paiement des frais fixé à 5000 francs Cfa.
Les postulants vont vite déchanter lorsqu’ils vont se rendre compte que la majorité de ceux qui admis au concours de recrutement dans les Forces armées centrafricaines ne sont pas ceux qui ont versé les cinq mille francs exigés mais plutôt d’autres personnes qui venaient pour la majorité de la région du président de la République de l’époque.
Naquit ce que les centrafricains ont appelé le « sursaut patriotique du 02 août 2012 », pendant lequel la maison d’arrêt centrale de Ngaragba s’est vu attaquée et les prisonniers dans la nature, le monument de la libération sis au croisement du 4ème arrondissement de Bangui, symbole de l’entrée de la rébellion de  Bozizé à Bangui, enfin le buste du président Bozizé installé au Parc du Cinquantenaire à coté de ses pairs centrafricains déraciné et emmenés par les manifestants.
Une chasse à l’homme commença alors contre les leaders de cette manifestation qu’on attribua la paternité à l’ancien confident du président de la République son neveu Sylvain Ndoutingaï, surnommé alors Vice Président de la République.
Le malheur a voulu que Ayard Nzapadjima soit cité parmi ceux qu’on va considérer comme les leaders de ladite manifestation que Bozizé considère comme l’affront du siècle à lui fait par des jeunes des arrondissements qu’il a toujours considéré comme ses fiefs. Ayard sera arrêté après s’être battu avec les sbires GP de Bozizé avant de se laisser arrêter par ces derniers.
Toujours est-il qu’il s’en est sorti. Vint le 24 Mars. Djotodia est au pouvoir. Curieusement, un groupe d’éléments de la Séléka s’est lancé à sa poursuite jusqu’aujourd’hui ;
au point que ses parents ne pourront plus se réveiller qu’avec la peur de voir annoncer un de ses quatre matins le décès d’un des leurs, tant la recherche effrénée de Cyriaque par ces éléments de la Séléka donne le tournis.
       Ses proches amis ou ceux qui avaient eu le malheur de le côtoyer pendant le règne de Bozizé vivent dorénavant dans la clandestinité, de peur d’être un jour intercepté par les éléments de la Séléka qui sont réputés avoir la gâchette facile.
La question qu’on se pose aujourd’hui est la suivante : qu’arrivera t-il à Ayard le jour où il aura le malheur de tomber entre les mains des éléments de la Séléka ?
Sommes-nous entrain de vivre une chasse aux sorcières ? Ce qui nous le savons, est combattu par le chef de l’Etat. Hélas !
Que pouvons dire des éléments incontrôlés de la Séléka ?
A suivre



Vendredi 26 Avril 2013 



Règlement de comte des éléments de la Séléka :  Greyangba Joséphine devenue sans domicile fixe et en cavale 

 
La vision de la coalition Séléka que s’étaient faits le centrafricains est loin de la réalité qu’ils vivent aujourd’hui. Beaucoup avaient pensé que c’était l’ambition de changer le mode de vie misérable qui avait animé cette dernière. Force est de constater qu’en plus du pouvoir, les éléments de la coalition Séléka cherchaient à régler le compte de toute personne qui pour des humanitaires, les aurait empêché de commettre l’irréparable : des séries de règlement de compte qui ne disent pas leur nom.
Quel mal y’a-t-il d’avoir un fils chauffeur ? Et quel mal y’a-t-il enfin pour un chauffeur de porter secours à un centrafricain comme lui ?
Hélas ! La dame Greyangba et son fils benjamin Konzi l’apprendront à leur dépens. C’est réellement un vrai péché que de couper les herbes sous les pieds des éléments de la Séléka, surtout lorsqu’il s’est agit de leur enlever aussi facilement leur proie. Encore que les proies des Séléka sont toujours constituées de personnes humaines.
C’est ce qui est arrivé lorsque Benjamin Konzi, qui est l’un des fils de la dame Greyangba Joséphine a porté secours à un gradé de la Sécurité Présidentielle, ancienne garde rapprochée de l’ancien président François Bozizé aujourd’hui en cavale.
En effet, Benjamin Konzi est chauffeur traficant entre la capitale Bangui et Ndélé. C’est ainsi qu’en fuyant la progression de la Séléka, il va trouver un gradé de la sécurité  présidentielle qui vient d’échapper à une embuscade à lui tendu par les éléments de la Séléka.
Ignorant le danger que comportait le transport d’un homme recherché par la Séléka, Benjamin va lui offrir ses  services contre de l’argent.

Il embarquera donc cet homme que nous taisons volontairement le nom pour des raisons de sécurité.
Son malheur est que certains musulmans de Mbrés l’avait vu embarquer l’homme et avaient aussitôt relever l’immatriculation de son véhicule.
C’est ainsi qu’une fois arrivés à Bangui, les éléments de la Séléka alors aux trousses de cet officier vont rechercher activement Benjamin pour qu’il leur dise où se cachait l’officier en personne.
Ils vont connaitre sa maison où habite également sa mère et ne cessent de venir proférer des menaces puisqu’ils ne le trouvaient jamais à la maison.
A leur troisième descente ils vont passer à la vitesse supérieure en emportant tout ce que contient la maison, faisant fuir les occupants en tirant des coups de feu et en mettant le feu à la maison. Un handicapé, âgé, cadet de la dame Greyangba Joséphine qui était sur les et qui ne pouvait fuir reçut une balle en plein poitrine et succomba immédiatement. il fut enterré derrière la maison par les voisins puisque les parents ne pouvaient prendre le risque de s'approcher de nouveau de la maison.
Une fois les éléments de la Séléka partis, les voisins vont s’activer à atteindre l’incendie mais ne purent sauver ce qui était resté dans la maison.
Pour l’instant, la pauvre Joséphine ne sait plus où passer la nuit puisque ses grands enfants se trouvent  à l’extérieur du pays.
Quant à son fils, il est devenu un SFD et ne passent  ses nuits que chez des amis fiables.
Pour l’instant, nous ne saurons dire le devenir de cette femme qui va désormais faire partie des victimes de la Séléka, tout simplement parce que son rejeton a transporté un proche de Bozizé.                                        
Job Mboki
 
 

N°2929 du Mercredi 24 Avril 2013

Le sommet de N’Djamena et la bouée de sauvetage pour le KNK et autres oubliés de la transition

 A sa naissance le 31 mars dernier, le gouvernement Tiangaye 2 n’a été qu’une copie collée de Tiangaye 1 sous le régime chancelant de Bozizé. Puisque la majorité KNK et alliés s’étaient taillés la part du lion, marchant ainsi sur l’esprit de l’accord politique de Libreville du 11 janvier. Il y a eu grincements de dents.
Les opposants d’hier, devenus par théorie la majorité d’aujourd’hui, ne se sont pas retrouvés dans ce gouvernement à la mission somme toute difficile de sécuriser tout d’abord le pays et parvenir dans un délai relativement court aux élections pour ainsi dire, renouer avec la culture démocratique par le retour de l’ordre constitutionnel. Il est en tout cas clair que ce gouvernement reflète avant tout une balle des vainqueurs dont la porte restait tout de même ouverte aux autres opposants mais hélas, les personnalités représentant ces partis d’opposition ont, avec la plus grande curiosité, été triées sur le volet comme pour préparer une nouvelle bataille politique.
D’ailleurs pour exprimer le comble de leur stupéfaction et situer la grande opinion, les bureaux politiques de nombre de partis politiques de l’opposition avaient pris respectivement la décision de suspendre leurs représentants respectifs choisis par « le nouveau système » qui avaient, tout naturellement pour corroborer leur déphasage avec leurs bases respectives, refusé d’obtempérer à la réserve exprimée par leurs bases.  L’occasion donnée pour eux de se jeter comme un ogre sur le plat et en finir avec la légendaire famine oppositionnelle.
Toujours est-il que le moment semble venu pour s’interroger sur le sort de ces inconditionnels qui trahissent de trop la nature opportuniste des lutteurs politiques centrafricains qui ont en outre la fâcheuse habitude de briller en transfuges.
La RCA est un pays où l’histoire aussi banale qu’elle peut paraître, se répète toujours inexorablement et déduisent du peu d’âme qui caractérise les filles et fils de ce pays au cœur de l’Afrique. Inutile de les citer car il faut redouter qu’au Tiangaye 3 il soit permis que l’histoire se répète une fois de plus. C’est qu’on ne les citera jamais assez… Rien ne va changer.
Les hommes politiques de ce pays, sauf une thérapie de choc telle que nous connaissons en ce moment avec des éléments incontrôlés –plutôt incontrôlables –de la Séléka qui ont ouvert la porte de l’enfer sur la RCA, atteignant un seuil qu’on ne saurait mesurer, resteraient toujours ce qu’ils sont. Fermons la parenthèse. Autant le sujet nous amène à nous interroger, surtout, sur le sort du Kwa na Kwa, le parti fondé par Bozizé dont les nombreux membres ont été visés par les pillages et braquages qui ont suivi la chute du régime KNK. Le siège du parti de Bozizé reste à ce jour occupé par les éléments de la Séléka. On sait que le KNK fait la figuration dans le gouvernement Tiangaye 2 avec un seul poste de ministre délégué à l’éducation. Il est fort à parier que là aussi, la base du parti n’a nullement été consultée.
Aussi, la décision n° 6 de la Déclaration de N’Djamena qui dispose que : « … Il est procédé à la formation d’un nouveau gouvernement de transition à travers de larges consultations et sur la base de l’esprit de l’Accord de Libreville », ouvre un couloir pour le retour de la majorité pratiquement défunte sur la scène.
Car dans l’esprit de cette Déclaration, deux termes suffisent pour se convaincre de ce retour en forme : « larges consultations » et « sur la base de l’esprit de l’Accord de Libreville ».
Au vu de cette Déclaration de N’Djamena, il est clair que le gouvernement Tiangaye 2 vient de prendre une leçon, celle qui l’oblige, en tant que le véritable maître de bord sur le point des finances, de promouvoir le retour de la cohésion nationale dans un gouvernement où tous les grands décideurs politiques doivent avoir leur part. D’ores et déjà, les membres du bureau du KNK qui, selon nos sources, préparent une missive à rendre public incessamment, sont plongés dans d’intenses discussions pour mettre sur pied une stratégie pour un retour en force sur la scène.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que faute de représentativité aux deux derniers sommets extraordinaires de la CEEAC sur la RCA, les nouvelles autorités politiques issues de la rébellion risquent de se foutre le doigt dans l’œil et se retrouver devant un fait accompli. A qui la faute : elles ont obligation de terminer d’abord le vin qu’elles ont tiré : préoccupées par l’insécurité grandissante dont la responsabilité est rejetée essentiellement sur leur mouvement.         
Prince Coh


 
Quand les agitations des enfants Towa en France met toute la famille Towa de Bangui dans le collimateur de la Séléka
 

Les centrafricains ont encore en mémoire les scènes de pillages et de crimes odieux  qui se sont déroulées le 14 avril  dans le quatrième arrondissements de Bangui, faisant de nombreux morts et graves blessés parmi la population civile.

Le cas de la famille Towa Ngronga est particulièrement plus grave, puisqu’il découle d’une dénonciation.
En effet il se trouve en ce moment en France deux rejetons de la famille Towa Ngronga plus particulièrement TOWA NGRONGA Arsène Géraud et sa grande sœur TOWA TEMOZOME Marguerite Aude qui ont commis le péché de prendre part activement aux différentes actions menées par les ressortissants centrafricains afin de dénoncer les odieux crimes et exactions auxquels se livrent si allègrement les éléments de la Séléka à Bangui et dans les provinces.
La certitude est venue dans les esprits lorsque un certain colonel Mahamat Salet qui dirigeait l’équipe des Séléka qui ont incendié le domicile des Towa Ngronga dans le 4ème arrondissement a déclaré: « cela n’est qu’un avertissement. Tant que vos idiots d’enfants continueront de lutter contre la Séléka en France, vous ferez les frais ici en Centrafrique . D’ailleurs, prochainement, ils s’en foutront des biens pour s’en prendre aux personnes . Quant aux enfants, le Colonel leur a promis la pire sentence qui ai jamais  le jour où ils mettront les pieds au pays ».
Aujourd’hui, la famille Towa Ngronga vit dans la clandestinité et ne cesse de s’inquiéter de son lendemain. On se demande si participer à une marche équivaut à un crime pour qu’aujourd’hui l’on puisse faire de toute une famille des « Sans domiciles fixe »?
Job Mboki


Bozizé a déçu,  Djotodia , un nouveau problème Freddy Kalmamé accuse


 
 « J’accuse ! »
Etudiant en année de Licence en droit, je suis depuis fort longtemps la politique centrafricaine. Ainsi dans les lignes suivantes, je prends la parole usant de ma liberté d’expression en tant qu’activiste des droits de l’Homme, citoyen centrafricain mais surtout en tant que JEUNE.
Trop de fois, nous avons assistés impuissant aux différents évènements qui secouent notre pays, trop de fois nous avons été muselés, manipulés, dressés les uns contre les autres par ceux là, nos parents que nous appelant communément les Oubanguiens. Et oui, nous devrions en fait être le fer de lance du pays, nous représentons les forces vives de la nation, déjà l’Histoire a démontré que nous avons pu renverser l’empereur Bokassa, si puissant était-il.
Alors aujourd’hui, au nom de cette jeunesse qui a tant souffert, au nom de cette jeunesse consciente et responsable, oui au nom de cette jeunesse qui CRAINT ET A PEUR DE SON AVENIR, je prends la parole ! Nous ne sommes pas bêtes, bien au contraire, moi étant de la génération 90, je peux le dire aujourd’hui en toute franchise, les erreurs du passé ne seront plus commises, nous apprendrons afin de ne pas tombés dans les mêmes pièges, nous poserons les jalons d’une Centrafrique unie et prospère, d’une centrafricaine à laquelle nous croyons. Oui, c’est parce que nous y croyons, parce que nous en avons marre que nous décrions.
Ainsi dans cette lettre ouverte, je  témoigne de ces derniers évènements qui ont secoué le pays, mais également j’analyse en me basant sur les journaux, sur ce qui se dit autour de moi mais j’y mets également mes opinions propres. Je m’excuse déjà pour les fautes d’orthographes et insiste que tous les propos que j’avancerais ici ne pourront en aucun cas être considérés comme outrage, insultes ou diffamations mais comme avis et témoignage. Aussi je prends l’entière responsabilité de mes propos et insiste sur le fait que je ne suis ni manipulé ni instrumentalisé et toutes répressions envers mes proches ou ma famille seront considérées comme arbitraires et injustes.
BOZIZE, tu nous as déçus !
Je me rappelle encore de ce jour, du 15 mars, ou il prit le pouvoir. Etant née dans les années 90 je n’ai pas pu connaitre tout a fait le régime du général Kolingba ni des autres présidents, bien que je me sois renseigné et informé, je préfère me baser sur ce que j’ai connu. Le règne Patassé fut dans ma toute jeunesse marqué de coup d’états, mutineries, arriérés de salaire et la vie même  semblait morne. Je me souviens maintenant que je ne comprenait pas tout ce qui se passait autour de moi mais je sentait qu’il y avait un peu du mal dans tout ça. J’ai ressentis la peur des « A koli a kpé », la peur des mercenaires de Bemba qui violaient et tuaient, j’ai compris que papa n’avait pas d’argent pour m’acheter ce qui me plaisait parce qu’on ne le payait pas ! Mais pour moi, étant donné que la RCA de l’époque était mon seul modèle, il a fallut que je voyage plusieurs fois en France et que je vois les journaux télévisés afin de comprendre vraiment que notre pays était mal ! Bozizé apparaissait comme un espoir.
A tes tout début tu fis du bien à ton peuple mais au fur et à mesure, tu changeas, le pouvoir te gagna la tête ! Malgré l’évolution économique que connu le pays entre 2008 et 2011, malgré de nombreux contrats signés qui auraient pu avantagés le pays, malgré la finalité de la construction du stade 20.000 places et de nombreuses autres réalisations et surtout le paiement effectif des salaires mensuellement, tout cela ne pourra pas effacer :
-les nombreuses exactions, meurtres, kidnapping par exemple celui de notre frère Serge Magna ex-président de l’ANECA
-le détournement excessif et l’enrichissement de ton fameux clan et famille
-le népotisme, le régionalisme
-la mise à la retraite de vaillant soldats qui auraient encore pu te défendre mieux que cette promotion 5000f Cfa LIRE LE CONFIDENT N°3182 du 4 avril 2013, LETTRE OUVERTE DES ANCIENS SOLDATS, tout cela dans le but d’engager des jeunes de ton village dans l’armée nationale et éviter un coup d’état. Souvenez-vous qu’il insulta l’armée au camp Kassaï, le 15 mars 2013, mais comment croire qu’un président puisse tomber aussi bas !
Oui, Bozizé a voulu gérer la RCA avec sa famille comme un royaume, comme un patrimoine familiale, les centrafricains n’étaient plus des citoyens mais des sujets. La jeunesse sait également que celui qui se disait le Père de la Nation a vidé le Trésor Public avant de fuir le pays. Il n’est pas seul, rappelez vous :
-Jojo Bozizé, qui se prenait pour un Dieu vivant, il ne respectait aucune lois ni personne
-Socrate qui exagérait entre 2003 et 2005
-Papy, et tous les autres Bozizé
Maintenant, prenons l’entourage :
-NDOUTINGAI qui détourna des milliards et brisa des ménages et n’oublions pas qu’il acheta des armes à la rébellion Séléka
-FINDIRO qui encore aujourd’hui encore après avoir envoyé des innocents en prison et manipulé le Ministère de la Justice pour servir et protéger son régime et son mentor Ndoutingai, courre autour de Ndotodja pour obtenir un poste
-et NGAIKOSSET le tueur du régime
-et GBANGOUMA qui a volé 150 millions à une banque à Bossangoa avant de fuir
Comment croire en un chef d’état qui s’entoure de tous ces bandits, ces traites à la nation et que ce sont des gens comme ça qui nous dirigent ? Sans oublier d’autres encore :
-NGOANDJIKA qui en a peine 10 ans est devenu milliardaire, quoi : Combien paye t-on un ministre par mois pour qu’il arrive à ce niveau ? Et s’il réponds qu’il fait des affaires, je lui dirais qu’il n’y a pas cumul de fonctions lorsque l’on occupe un aussi grand poste dans le pays et d’ailleurs nous ne constatons pas des effet directs de ces affaires dans le pays ! Tout simplement la plupart de ses anciens du régime sont des détourneurs de deniers publics ! La jeunesse ne vous oublie pas, pour tous vos crimes, je vous assure qu’un jour vous le payerez fort au peuple centrafricain. On ne t’oublie pas BARKES NGOMBA KETTE qui c’est vrai a beaucoup aidé la ville mais a également beaucoup détourné ! Je fais actuellement des enquêtes sur ce dossier, mais de sources sures, tu fut dénoncé par celui la même qui fut ton second et te remplaça à ton poste.
Non ! La jeunesse en a marre de l’INPUNITE ! Nous en avons marre que ceux la même qui font du mal passe librement dans les rues, l’on connait les gens, mes ministres et D.G qui détournent des deniers publics mais personne ne les accusent ou les poursuivent ! Trop s’en est trop. A tous ces meurtriers et ces voleurs, la jeunesse ressortira même si c’est dans 10 ans, 20 ans ou 50 ans vos dossiers et vous payerez tous ! Je le dis aujourd’hui, si Dieu m’en donne la force, je poursuivrais tous ces gens dans l’avenir ! Pour que la justice s’impose et que cette habitude d’impunité en particulier des hommes politiques disparaît. Comment bâtir un pays sur de telles bases ? Une jeunesse qui voit tout ce mal sans que l’on ne l’éradique ! Il faut sévir sinon d’autres feront la même chose et le cycle infernal se poursuivra. Mais d’autres catégories d’hommes existent ; ce qui n’ont pas d’honneur, de loyauté, de fidélité, ceux la même qui sont prêts à vendre notre pays ou changent de camp pour leurs intérêts propres. O Bozizé si tu savais ! Regarde :
-GONDA qui change de camp et montre ainsi sa lâcheté et sa couardise
-DANZOUMI qui a longtemps profité du système pour s’enrichir sans vergogne, soit sur la justice ne t’oublieras pas !
-et toi BINOUA qui encore hier défendait bec et ongles ton président et qui maintenant joue au beau au coté de Ndotodja. Je t’ai vu à la messe le jour de la Pâques à coté du nouvel homme fort, tu me faisais pitié, toi qui te disais pasteur…
-MBOLI GOUMBA, nous savons tous que tu es de la famille du Premier Ministre, mais déjà tu entres dans ce cercle vicieux et contredira ta carrière politique future.
-Et tellement d’autres encore ! Nous nous assurerons à ce que les fautifs payent dans l’avenir, plus d’impunité, et ceux là qui ne sont pas dignes d’assumer des responsabilités, qu’ils restent tranquille et ne déshonorent pas notre Nation ! Le Centrafrique à de haut cadres et intellectuels compétents sur lesquels Bozizé s’appuya à ses débuts, rappelez vous Goumba, Gbezera Bria, Ngoupande,… mais il y en a toujours d’autres et même de nombreux jeunes compétents !
 Djotodia : un nouveau problème ?
Nous sommes le 20 mars 2013, et Bangui semble mourir et se vider. Ces derniers jours, les quartiers nord de la ville se vide, tout le monde sait que les rebelles entreront bien que d’autres espèrent qu’il en sera autrement. LIRE LES 100 DERNIERS JOURS DE BOZIZE DANS L’AGORA N° 2152 DU 4 AVRIL 2013  
En tant que coordonnateur honorifique de COCORA, je vois les jeunes douter devant l’avancée de la Séléka. Moi-même je barricade les portes de ma maison, je fais des réserves, je mets mes quelques diplômes et papiers administratifs (Acte de naissance, certificat de nationalité, titre foncier) à l’abri, je sais bien qu’il constitue ma seule richesse et garantie puis t je creuse à même le sol pour enterrer mes quelques biens précieux. C’est à ca que ressemble mon pays depuis 50 ans, un cycle infernal ou chaque 10 ans l’Histoire se répète ! Je fais même un testament, c’est vrai c’est bête mais bon en tant qu’étudiant en droit je me dis qu’il y aura encore la communauté infernale pour défendre des dernières volontés si le pays se transforme en Somalie, Irak, ou en enfer…si jamais je meurs ou disparais. Quand en tant que patriote je repense à cette diaspora centrafricaine que j’ai longtemps critiquée parce que je l’a trouvait lâche, je comprends mieux maintenant ! Quelle vie de merde !
Oui, j’ai envie de crier ma rage, de pleurer jusqu’a en mourir mais non, si je meurs ce soir qui reconstruira ? Qui témoignera de ce qui s’est passé ? Qui comprendra ? Oui, il me faut garder de l’espoir et c’est ce que je fais alors je prends un stylo un signe ce testament «  Je lègue tous mes biens quels qu’ils soient à B…. » Puis je fais un prière et je m’endors. Chaque jours c’est le même train-train quotidien, cela ne sert même plus à rien d’aller à l’école toute la vie semble être au ralentie. Les gens prient tellement que j’imagine Dieu épuisé de recevoir les dossiers des centrafricains. Moi même catholique, mais pas pratiquant, je le deviens vite.
Pourquoi cette peur dans toute la ville ? Pour la jeunesse, c’est notre avenir ! Comment imaginer notre lendemain avec ce perpétuel recommencement ? Finirons-nous notre scolarité ? Le bac passera t-il ? Nos parents seront-ils payés pour nous aider à avancer ? Tellement de peur pour quelque chose qui n’est pas encore proche. Pour tous, ce grand problème d’islamisation de la RCA ! D’abord commençons par le début, L’autoproclamé Ndotodja doit bien comprendre que s’il est entré dans Bangui c’est parce que les gens n’ont en majeure partie pas défendue Bozizé et que le peuple même sans arme est une force silencieuse qui malgré ses quelques 4000 soldats et mercenaires (ou terroristes) ne feront jamais assez peur ! Déjà Boy rabe, Gobongo et Fouth grondent face aux nombreux pillages et exactions. Si Bangui, les jeunes et les derniers fidèles de Bozizé s’allient, ce sera la guerre civile ou plutôt la guerre religieuse. Pourquoi cela ? Les centrafricains en particulier nous de l’est et du sud en suprématie numéraire et catholique n’avons pas été habitué a vivre ni reconnaitre nos frères centrafricains musulmans comme les Roungas, Goulas ou Youlous. Le vrai problème de la peur centrafricaine dans cette rébellion fut la peur de l’islamisation. Parce qu’en majeure partie a l’image de l’islam est associée les fondamentalistes, extrémistes, terroristes, guerre sainte, la loi islamique charia. Les centrafricains sont en majeure partie chrétiens et c’est un fait qui ne changera pas du jour au lendemain. Mais a voir le grand projet d’islamisation de la RCA, LIRE IMPERATIVEMENT  LE QUOTIDIENT L’HIRONDELLE N° 3029 DU MARDI 2 AVRIL 2013 ! C’est cela qui fait peur a votre peuple, Mr Ndotodja.
A peine arrivé dans votre GUN 2 l’on voit plusieurs musulmans dans le gouvernement et certains même dont on doute de leur réelle nationalité (Nouredine), votre frère également est rattaché à la présidence. Mais comment voulez vous diriger le pays sur une base du changement si vous faites la même chose que Bozizé ? La jeunesse doute déjà de vous, vous mentez dès le début ! Et rappelez-vous que lorsque vous étiez ministre de la défense, après être rentré à Sibut avec vos 5 ministres de Séléka, vous disiez que vous aviez été retenus par vos proches mais en fait vous fuyez afin de préparer votre coup de force. On voit qu’en tant qu’ancien diplomate, vous mentez bien mais la diplomatie n’est pas ma politique, il faut un minimum de sincérité au peuple et je peux d’ores et déjà dire, que moi, personnellement je ne vous croirais plus, vous vous discréditez encore un peu plus chaque jour…
Pour tout cela je dirais que les centrafricains ont tort d’une certaine manière ! En effet, qu’on soit musulman ou chrétien, le plus important c’est ce sentiment d’appartenir à une même nation qui compte le plus ! A cela je vous demande de pratiquer de la tolérance, d’être sage et neutre. Sinon je vous assure le pays tombera dans une longue guerre religieuse civile qui aboutira peut être à la division en 2 nations, l’une chrétienne, l’autre à majorité musulmane, mais cela, n’arrivera pas car la jeunesse veille.
De mon humble avis, toutes les revendications des musulmans de Centrafrique sont fondées, plus de reconnaissance de leurs droits, identité, fêtes et autres…mais seuls les musulmans centrafricains doivent être pris en compte et pas les tchadiens, soudanais, sénégalais ou autres. A moins qu’ils aient la nationalité mais la également je vous le dis, placer au Ministère de l’émi-immigration, celui que vous avez mit démontrer clairement de votre projet vis-à-vis de la RCA. Vous êtes centrafricains, faites preuve de patriotisme et aimez votre nation, ne voyez pas la religion seulement mais l’intérêt suprême. Permettez aux jeunes d’espérer !
C’est tout cela qui fait que certains de nos hommes politiques prennent position comme Koyambounou. Et sil vous plait n’essayez pas de nous faire croire que dans votre GUN, les 16 postes accordés à la société civile le sont effectivement, nos avons compris que c’est une manière masquée de mettre vos proches et récompenser certains. Il y a des autres hommes plus compétents de bonne moralité et intègre, tels que Madame Serra, Me Gbebia Hyacinthe, des leaders de jeunesse comme Mande Djapou Fernand, l’ancien recteur Benguemalet et encore beaucoup qui ont déjà fait leur preuve ! Ne nous amenez pas des gens sortit de l’ombre, inconnu sur la scène  politique et dont les compétences sont remises en cause. Essayez de faire différemment de Bozizé. Et pour tous ces anciens du régime Bozizé qui perdent leur honneur et vous courent derrière pour des faveurs soyez sans pitié, car ce qu’ils ont fait à Bozizé ils vous le feront.
Nous savons tous que Mr Ndotodja après le sommet de Ndjamena ne cherche qu’une légitimité mais en espérant que le CNT ne sera pas truffé de ses fidèles mais sera réellement l’expression de la société centrafricaine sinon, son pouvoir sera sempiternellement remit en cause. Et surtout nous espérons que la transition ne se fera sans heurt majeur. Aux yeux de la géopolitique, l’ethnie de Mr Ndotodja est minoritaire et même en allant aux élections présidentielles, il aura très peu de chance de les remporter sauf s’il compte sur le vote des musulmans d’où l’une des peurs de tous qu’il distribue la nationalité aux étrangers qui l’ont soutenu. Sur ce nous attirons l’attention de tous !
la jeunesse veille et l’avenir nous le dira. Nous acceptons nos frères centrafricains musulmans mais ces étrangers qui viennent nous salir et s’ingérer ce n’est pas bien. Ceci n’est pas une incitation à la xénophobie mais plutôt une prise de conscience au peuple centrafricain pour son unité. Notre langue restera le Sango quoiqu’il arrive et les valeurs de la république les mêmes ! Car nous y croyons à cette nation, cet héritage au fardeau si lourd que nous ont laissé nos parents.
Freddy Kalmamé  



Lundi 15 Avril

Michel Djotodia enfin légitimé
 
 Le 3 avril dernier, les grandes lignes pour la transition après le 24 mars étaient tracées à N’Djamena. Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’étaient résolus de lâcher leur homologue François Bozizé, ont décidé de la conduite à tenir par l’Etat centrafricain et ont dressé le cahier de charge pour le gouvernement Tiangaye. L’urgence étant de mettre rapidement sur pied un Conseil national de transition dans lequel toutes les forces vives de la nation seraient représentées pour garantir la cohésion nationale et favoriser ainsi pour le dire une transition apaisée. Samedi dernier, le 13 avril 2013, la première session extraordinaire de ce conseil devenu rapidement fameux s’est tenue à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale.
Tout s’est organisé ingénieusement pour légitimer dans un simulacre d’élection démocratique le nouvel homme fort de Bangui, Michel Djotodia Am Nondroko, Président de la République pour cette période de transition tracée sur deux ans maxi.
En effet, les 105 personnalités issues de différentes entités politiques et sensibilités (société civile, armée, etc.), soi-disant élus par leurs pairs de leurs formations respectives, ont répondu présent à cette première session.
L’ordre du jour étant pour l’essentiel le vote du président de la République, chef de l’Etat, lui-même membre du CNT. Mais aussi la formation du bureau du CNT par l’élection de son président et des autres membres du bureau. Retenons pour l’essentiel qu’en présence des ambassadeurs accrédités en RCA, Michel Djotodia qui était le candidat unique, a été élu par acclamations à cette session présidée par le plus âgé des membres, à savoir Michel Zabolo, qui est le vice-président du PDCA, parti membre de la majorité défunte.
Sur ce, la session s’est terminée, l’élection du bureau du CNT étant renvoyée pour ce jour 15 avril.
Cette élection de Djotodia, faut-il le souligner, n’a rien d’étrange, elle était bien attendue. Tout le monde savait que l’ancien coordonnateur de la coalition Séléka avait déjà été choisi par sa base pour conduire le pays durant cette transition.
Mais au-delà, c’est une question de logique car comment comprendre un homme aussi fort (à la tête d’une grande armée qui a réussi à chasser Bozizé) puisse être écarté de ce jeu pour lequel la coalition s’est donnée toutes les peines du monde. Djotodia doit passer à la tête du pays pour accomplir ce qui de mal, il a reproché à Bozizé.
Aussi, sait-on que la priorité des priorités reste le défi sécuritaire qui a déjà considérablement réduit la cote de popularité du nouveau pouvoir, au point que les rapports entre les hommes en treillis et les populations deviennent de plus en plus exécrables. En toile de fond, cette interminable campagne de pillages et de braquages qui laisse subodorer que derrière les cranes des nouveaux maîtres, un plan machiavélique qui cache un sentiment de « vengeance » et une réduction à l’état zéro au plan social de la grande population. Comment comprendre ceci : trois semaines après la prise de Bangui sans rude résistance, les ennemis ayant fuit, le climat de peur et de terreur est entretenu par des tirs réguliers, des scènes d’intimidations, vols armés et viols.
Au-delà les discours de bons sens de Djotodia et les efforts de sécurisation qui passent le désarmement des soldats indélicats, les mauvais actes ne cessent. Le comble, c’est lorsque les éléments de la Séléka, pressentis pour être les futurs forces de défense et de sécurité, répondent aux résistances des civiles contre les pillages par la tuerie. La dernière, c’est cette expédition punitive samedi dernier qui a causé la mort d’une dizaine de personnes dans le 7ème arrondissement, ceci au moment même où le nouvel homme fort recevait sa couronne de président de la République. Cet incident a jeté plusieurs centaines de citoyens centrafricains qui sont allés gonfler le rang des réfugiés centrafricains à Zongo, de l’autre côté de la rivière Oubangui.
De tout cela, ni le chef de l’Etat qui a tout pour être un Imam de qualité avec ses discours de cœur, ni le Premier ministre qu’on semble trop surestimer, ne bronchent sur le sujet d’insécurité qui ravage tel une obscurité béante qui encercle en ce moment les Centrafricains sur toute l’étendue du territoire.
Et pourtant, la page du 7ème arrondissement samedi dernier a suivi celle de Combattant dans le 8ème, le 11 avril dernier. Et celle-là à son tour a succédé à celle de Beberati le premier week-end du mois en cours. Les démons sont déchaînés, et on peut penser que le silence des autorités politiques au plus haut point cache bien leur embarras. Mais jusqu’où ? On ne va pas répondre aux Centrafricains en disant : « parlons peu… ».
Car ils doivent tout d’abord être assistés. Et non seulement l’être en permanence, ils doivent aussi être soutenus moralement et surtout, participer eux aussi aux efforts de paix et de sécurité qui engagent l’Etat dans ces moments difficiles d’après-guerre car comme on a coutume à le chanter, la sécurité, ce n’est pas du seul apanage des forces de sécurité.
Autant dire, le silence du chef du gouvernement agace déjà trop. Cependant il faut craindre qu’à force de persister la situation ne devienne irrécupérable car en matière de sécurité, il semble qu’on ne doit jamais rien négliger.
En tout cas sur la question de sécurité, on n’en parlera jamais assez. Les nouvelles autorités qui passent leur temps à ouvrir des fronts de batailles politiques devraient mettre de côté leur tendance égoïste pour prendre à bras le corps la question et diminuer ainsi le nombre de compatriotes qui tombent chaque jour sous la balle des indélicats.
Destin Deadet
Le président de la jeunesse KNK de Ngouciment Gressombot Yvon Claude Junior recherché par la Séléka et en cavale
 
Ils étaient fiers de se pavaner en couleur Orange dans la ville de Bangui pour prouver leur appartenance au KNK, parti du président de la République François Bozizé. Cela est un devenu un cauchemar depuis l’arrivée à Bangui de la coalition rebelle Séléka qui semble décidé à en découdre avec tous les ténors, dirigeants et militants du KNK en Centrafrique.
Tout ce qui est lié à ce parti, couleur, militants, fiefs ou engins sont activement recherchés par les éléments de la Séléka.
C’est ainsi que Yvon Claude Junior Gressombot, président de la jeunesse KNK de Ngouciment dans le 5ème et considéré comme proche de Ngaissona en fait aujourd’hui les frais.
Ces parents, sa maison familiale et ses connaissances sont aujourd’hui inquiétés par la Séléka qui ne fait pas dans le détail et promet sa mort prochaine le jour où il tombera entre leurs mains. La maison de ses parents au quartier Ngouciment reconnu comme un des quartiers musulmans de Bangui a été mis à sac par les rebelles de la Séléka et le frère de son amie torturé se retrouve avec une jambe plâtrée.
Aujourd’hui, Yvon Claude Junior Gressombot est devenu wanted dans son pays et a disparu de la circulation.
Joints par notre Rédaction, certains de ses parents cachés et qui requièrent l’anonymat déclarent avoir perdu tout contact avec lui et ne savent s’il est encore vivant.
Même son grand ne peut se rendre au travail de peur de devoir subir le courroux de la Séléka à cause de son cadet.
Lorsqu’on pense que le choix d’un parti politique relève d’une liberté quelconque, on peut se permettre de dire qu’il ya loin entre le dire et la réalité en Centrafrique .
Où se trouve à présent Yvon Claude Junior Gressombot ? Et a quand la fin de la chasse aux sorcières ?     
 Job Mboki

Carnage à Ngaragba, confusion à Boyrabe, Mysoginie Alaga Yanguele portée disparue 
 
  A Ngaragba, Kassaï, Gbangouma, Yongoro, la vie n’est plus. Tout le monde a disparu, le silence est total. Tous les habitants ont fuit pour chercher abri et ainsi échapper à la colère déchaînée de la Séléka. Certains ont grimpé la colline qui surplombe le 7ème arrondissement, d’autres plus nombreux, se sont réfugiés à Zongo où ils sont arrivés, nombreux avec des larmes aux yeux. Péril en la demeure. Les armes ont tonné, des âmes visibles tombées. Des corps inertes jonchent les rues. Une dizaine de morts estimés sans compter les femmes et filles violées.  
Que s’est-il passé ? Ici encore, le silence est total et restera tel. Le gouvernement Tiangaye ne parle pas. Il ne parle jamais de ces questions de nos morts et des balles de la Séléka. Apparemment, ces genres de sujets ne l’intéressent pas. Que des Centrafricains tombent encore en contingence sous des balles après la guerre, c’est toujours la guerre. La soif du sang des centrafricains qui accable la Séléka est loin d’être étanchée. Après le 24 mars, c’est la guerre de pillage, c’est la guerre d’intimidations, de viol et de provocations. Les jours passent, les évènements se ressemblent toujours, sous diverses intensités. Où sont les dieux exorciseurs ?
Selon nos sources, tout a commencé le samedi lorsqu’un cadavre se faisait transporter vers sa dernière demeure au cimetière de Ndress. Le cortège funèbre une fois arrivé devant le camp Garde, à l’entrée du camp Kassaï, un véhicule militaire sortant du camp, a foncé en vive allure droit sur la foule attristée des proches du pauvre corps inerte que l’on transportait dans une pousse –pousse faute de pompe funèbre. Sans vergogne, le pousse et son contenu, mais aussi des personnes sont passés dans le cran du véhicule militaire.
Et maintenant, on s’est retrouvé avec deux cadavres : ou un de plus, tombé raid sur le champ. Bienvenue, malvenue, la colère qui gagne. Et vite, la tension est montée d’un cran entre les occupants du camp et son entourage. Les premiers tirs en l’air ne font que surexciter la foule qui réalise désormais la terrorisation murie par les militaires. Quelques coups de pierres des voisins du camp exaspérés, car outre cette tuerie crapuleuse qui traduit l’arrogance du vainqueur, ils sont fatigués des pillages et braquages. La répression qui a suivi est outrageusement disproportionnée.
Le mari de Mysoginie est repéré parmi les revoltés. Sous la menace, certains jeunes furent obligés de montrer la maison de Mysoginie. Le grand malheur de Mysoginie est le fait que son ami appartient à l'ethnie de Bozizé envoyé en exil par la Séléka.
le passage des enturbannés chez Mysoginie a laissé des traces indélébiles : le mari amené vers une destination inconnue jusqu'aujourd'hui, maison d'abord pillée puis ensuite saccagé a l'aide d'une grenade qu'un des éléments a banacé dans la maison. La chance de Mysoginie est qu'elle se trouvait au marché lorsque les soldats enturbannés ont effectué une descente chez elle. Alerté pas les voisins de ce qui se passait chez elle, elle se refugia d'abord chez les prêtres à Saint Paul pour ne plus être vue. Cachée ? On l'espère tous pour elle. Car rien n'arrête la Séléka.
La panique s’est d’autant plus généralisée qu’il est difficile de dresser un bilan définitif. Le bilan est estimé provisoirement à plus de dix morts, un homme enlevé, des maisons pillées et détruites.
Le dimanche, les quartiers Ngaragba et Kassaï ont été essentiellement visés. Dans la soirée, c’est au tour des quartiers Yongoro et Gbangouma d’être complètement bouclés par les éléments de la Séléka qui disent être à la recherche des armes détenues par les populations.
Certains habitants des quartiers touchés que nous avons joints ont exprimé leur peur de retourner immédiatement dans leurs maisons. Ils justifient cette peur par le fait que parmi les victimes des éléments de la Séléka, figuraient des filles de jeune âge abattues à bout portant qu'on ne parvient pas à enlever le corps par peur des éléments de la Séléka. Comment expliquer un tel instinct de violence ? Par tous les dieux, on ne sait plus trop vers quel port le bateau Djotodia mène les Centrafricains. L’avenir en tout cas, est perçu sous un angle sombre.
Après le coup de force du 7ème arrondissement, c’est le tour du 4ème arrondissement de subir les affres de la Séléka. Sous prétexte de rechercher des armes détenues par les civils, les éléments de la Séléka pillent, torturent et tuent sans état d’âme. Le monastère de Boy-Rabé a été saccagé, soumis à un pillage systématique. De porte à porte, à la recherche des prétendues armes, les habitants de Boy-Rabé et de Gobongo sont littéralement pillés.
Tout ce qui brille est emporté. Et il est permis de tirer à ras le sol. Sur quel ennemi ? La population civile ou toute personne qui est tentée de résister contre le pillage de sa maison.
Mais bien plus, il faut dire que dans le 4ème arrondissement, les ambitions de pillages orientés sur Ngaïssona se sont réveillées. Son grand dépôt a été emporté. Désormais, les éléments de la Séléka font tout ce qu’ils veulent. Et le chef de l’Etat légitimé samedi dernier, semble incapable d’appeler à l’ordre ses troupes déchaînées. Aucun Centrafricain aujourd’hui, ne se sent protégé. Pour preuve, cette roquette tirée sur l’église la Colombe (baptiste) de Gobongo hier dimanche en plein culte qui a fait trois morts dont deux filles et des blessés. Pourquoi s’en prendre à une église ? Et ces jeunes qui sont emmenés par la Séléka à une destination inconnue ?
Au stade actuel de la situation dans le pays, il est permis de dire que si le chef de l’Etat et son premier ministre sont incapables de dire à la population ce qui se passe, la communauté internationale en général, la CEEAC en particulier, doit s’imposer pour recadrer et encadrer le processus de retour à la stabilité. Au demeurant, les rapports entre la population et les hommes en treillis sont si ternis qu’il importe d’inventer une thérapie de choc pour cicatriser les blessures.
Entre-temps, les parents de Mysoginie Alaga Yanguélé la cherche encore et prient toute personne qui pourra la reconnaitre à travers cette photo de bien le signaler à la Rédaction du Journal Le Démocrate.
Destin Deadet
      
Vendredi 12 Avril 2013
Djotodia et Tiangaye : Nécessité de remettre Me Mboli- Goumba dans ses petits souliers !

Depuis l’irruption volcanique des rebelles de la coalition SELEKA sur la scène politique nationale, le 10 décembre 2012 par l’attaque et la prise de la ville de Ndélé, et la fuite précipitée de Bozizé, l’un des plus grands bourreaux que le peuple centrafricain ait jamais connus, vers le Cameroun le 24 mars 2013, la République semble devenir la propriété exclusive d’un groupuscule d’individus sans éducation, sans culture, et sans réelle ambition politique.
Un groupuscule d’individus uniquement guidé et possédé par le souci de consommer et de sucer  la République de  toute sa saveur, de sa vitalité, et de ses ressources sous des dehors d’une certaine volonté de vouloir les défendre !
Profitant de l’opportunité offerte par la communauté internationale à celui qui était encore président de la République, François Bozizé, il y a de cela plus de deux (2) semaines, à l’opposition démocratique regroupée au sein du FARE, aux rebelles de la coalition SELEKA, et aux forces militaro politiques ayant signé les Accords de Libreville de 2008, pour un règlement pacifique de la crise, cette poignée d’agents du royaume des ténèbres va user de tous les subterfuges pour se faire une place d’honneur dans la délégation devant se rendre à Libreville.
Une fois présent dans la capitale gabonaise, le pays de Feu Albert Bongo  qui, selon les maîtres ès sciences occultes et parapsychologiques, passerait pour le sanctuaire même des chefs de partis, des leaders des sectes, et des partisans des confréries, où sont systématiquement cooptés, embrigadés, et promus des jeunes lieutenants,  il ne faudra pas plus d’ingéniosité à ce groupuscule d’individus qui ne représente que l’ombre de lui- même pour non seulement être oint, mais surtout  être appelé à jouer le premier rôle dans la construction de la République centrafricaine de demain.
C’est donc sans fioritures et sans ambages que dans le cadre de la mise en œuvre des Accords de Libreville du 11 janvier 2013, l’un de ses membres, en l’occurrence Me Mboli – Goumba qui aurait fui en 1996 - 1997 la faculté de droit et des sciences économiques, à l’université de Bangui,  donc a priori sans réelles qualifications professionnelles irréfragables et sans solides expériences en techniques politico administratives ou tout simplement en sciences administratives, sera retenu pour occuper le noble portefeuille de  ministre des TP et du désenclavement, dans le dernier gouvernement de Bozizé.
Une si fulgurante ascension qui aura très vite raison de la timidité de l’homme, lui fera comprendre qu’il est désormais le deus ex machina dont le peuple centrafricain attendait l’arrivée depuis  plusieurs décennies, et finira par le verser totalement dans un certain culte de personnalité ! Désormais assis à la table du seigneur, très sûr de lui, très confiant, et devant apporter son expertise à la formation du gouvernement de Tiangaye II, au lendemain de la prise du pouvoir par M. Michel Djotodia, l’homme ne ménagera aucun effort pour se faire bombarder ministre d’état à l’équipement, aux travaux publics, et au désenclavement, et  y faire figurer en très bonne posture ses parents, amis et connaissances : Bozanga, Doubane, Yakoussoubé, et Kongo.
Des noms dont les consonances friseraient une certaine sournoiserie, et une certaine franche collaboration avec le régime défunt ! Des noms dont les propriétaires auraient les mains aussi pleines de sang du peuple centrafricain que celles de François Bozizé, leur mentor qui aurait eu le mérite de les avoir élevés socialement pendant plus de 10 ans !  Mais n’est – ce pas que le président autoproclamé de la République centrafricaine, M. Michel Djotodia avait clairement opté dans sa déclaration à la nation tout entière, lors de sa première sortie officielle, au nom de la paix, de la réconciliation nationale, et de la concorde nationale, gages de tout développement durable, pour le refus systématique de la politique d’exclusion, et de la chasse aux sorcières ?
En vertu du respect scrupuleux de la parole donnée, même les bourreaux du peuple centrafricain ne pouvaient – ils pas eux aussi tranquillement changer de veste et revenir dans la bergerie sans courir le risque d’avoir à rendre des comptes ? Le ridicule ne tue pas en République centrafricaine, disent sans cesse certains grands observateurs. Telle peut être naturellement la réponse à ces deux (2) pertinentes questions ! Et comme la République centrafricaine est devenue le sanctuaire des serviteurs des influences lucifériennes, il n’est pas alors étonnant que des critères objectifs d’admissibilité et de nominations à de hautes fonctions de l’Etat  dans toute administration digne de ce nom, puissent être allégrement substitués par d’autres plus subjectifs et plus douteux, et manipulés au gré des avantages financiers plus attrayants, et selon l’appartenance politique, idéologique, et surtout philosophique du postulant.
Aussi, ne sont – ils pas vraiment  surpris, les combattants de la liberté et tous les démocrates dignes de ce nom d’entendre sur les antennes de la radio nationale, la nomination d’un certain  Yvon Tazou, administrateur civil déjà promu au poste de directeur des affaires juridiques au ministère des finances et du budget, comme directeur de cabinet au ministère de l’équipement, des travaux publics, et du désenclavement.  
Encore un coup de maître de la part de notre jeune lieutenant, Me Mboli – Goumba qui n’aurait pas pu trouver mieux que ce Tazou, de moralité éminemment douteuse puisqu’il a été arrêté et impliqué depuis plus de quatre (4) années dans une affaire de crimes économiques, et de bradage des biens meubles et immeubles de l’Etat, encore pendante devant les tribunaux ! 
Un état d’âme et de comportement qui, somme toute, lève un peu plus un coin de voile sur le vrai visage du porte – parole du gouvernement, et ses prouesses innées en traîtrise et en coups bas, puisqu’il aurait profité de l’absence du premier ministre, Me Nicolas Tiangaye du territoire national, pour confectionner à la hâte ,et soumettre le décret querellé à la signature du président autoproclamé de la République centrafricaine, M. Michel Djotodia, sans les mentions « sur proposition du premier ministre, chef du gouvernement, le conseil des ministres entendu, décrète », s’agissant d’une proposition de nomination à de hautes fonctions de l’Etat, mais plutôt avec les libellés suivants « sur proposition du ministre d’état à l’équipement, aux travaux publics, et au désenclavement, décrète ». 
Etre calife à la place du calife, n’est – ce pas ? Un état d’âme et de comportement qui doit faire rougir le nouvel homme fort de Bangui pour avoir apposé son auguste signature, en l’espace de deux (2) jours seulement, au bas de deux (2) décrets portant nomination d’une même personne à deux (2) postes différents de responsabilité, comme si cette fonction ne pouvait pas être assumée par un autre cadre plus compétent dont regorge ce pays.  A Djotodia et A Tiangaye de prendre impérativement  leurs responsabilités afin de  remettre leur jument dans ses petits souliers et de la tenir dans une laisse avant qu’ils ne soient complètement  couverts de ses nauséabondes et pestilentielles senteurs !
Jean – Paul Naïba

Des éléments de la Seleka empochent  1 million de  la CNSS pour avoir restitué 3 véhicules 
 
Même pour la restitution des biens de l’Etat, la Séléka exige de l’argent. C’est ainsi qu’on se demande de nouveau pour qui roule la Séléka, ou enfin si elle n’est autre qu’un groupe de mercenaires venus s’enrichir sur le dos de l’Etat et des populations centrafricaines.
Un million de francs. C’est ce qu’a déboursé la caisse Nationale de la Solidarité Sociale (CNSS) pour rentrer en possession de ses trois véhicules, deux pickups et une voiture.
Ces voitures avaient été subtilisé par le directeur régional de Mbaïki, qui a laissé entendre que les trois véhicules ont été emportés par les éléments de la Séléka. Malheureusement pour ce directeur régional qui s’appelle Abdoulaye Zoda, le pot aux roses va être découvert par des centrafricains de bonne qui vont le dénoncer.
Après des enquêtes on a fini par découvrir où il a parqué les trois véhicules. C’est ainsi qu’un ordre de mission en bonne et due forme va être délivré à certains agents de la CNSS en vu de la récupération dudit véhicule.
Une les missionnaires arrivés là où sont parqués les véhicules, Monsieur Abdoulaye Zoda va user de son d’Abdoulaye qui le rapproche ainsi des éléments de Séléka pour se mettre en action. Il appelle des éléments Séléka et leur dit qu’il y a des gens qui sont en train de lui voler ses véhicules. Sic! Voila comment Abdoulaye qu’on soit, on se permet d’user de l’Aram, formellement défendu par le coran.
Les éléments de Séléka appelés à la rescousse ont donc voulu immédiatement en finir avec les supposés voleurs, qui en réalité étaient des agents de la CNSS en pleine mission.
Dieu Merci il va se trouver un des éléments de la Séléka qui va les comprendre. Entretemps, le directeur général de la CNSS a aussi couru sur les lieux et a également informé son ministre qui aussitôt accourir.
Les éléments de la Séléka après avoir vu les papiers  des véhicules présentés par le Directeur général, finissent par reconnaitre la véracité des dires des employés envoyés récupérer les véhicules et pris à partie Abdoulaye Zoda qui s’était transformé  aussi en un élément Séléka.
Ils décident donc d’accompagner les véhicules jusqu’à la Direction générale de la Caisse Nationale de la Solidarité Sociale.
Ce n’était qu’une astuce pour éviter à ceux des oreilles et yeux indiscrets ne savent quel est réellement leur dessein.
Une fois arrivés à la Direction générale de la CNSS, ils (les éléments de la Séléka) exigent d’abord la somme de 1.500.000 francs pour enfin ne demander qu’un million.
Motif: ont permis à la CNSS de récupérer ses véhicules et de les avoir escortés jusqu’à la Direction générale. Hi? Voila comment la Séléka fait développer le pays et assure la sécurité des biens et personnes en Centrafrique .
S’il s’agissait au moins des particuliers, on pouvait interpréter cela autrement mais qu’il s’agisse des biens de l’Etat, Djotodia et Gaza Mbetty doivent des explications aux centrafricains.
Selon aussi certaines sources qui nous sont parvenues, le Directeur général de la Caisse Nationale de la Solidarité Sociale Jean Djindot, détiendrait aussi  des véhicules de la CNSS qu’il n’entend pas restituer puisque relever ou suspendu de ses fonctions.
Oh Centrafrique ! Oh berceau des Bantous!
Djotodia a-t-il réellement brisé la tyrannie? Ces hommes ne sont-ils pas aussi en train de devenir des présidents à leur manière?
Djotodia n’avait-il pas dit dans sa première allocution que c’est parce que Bozizé, ses épouses, ses enfants, ses parents étaient tous des présidents, chose qui n’était normale et qu’il s’est promis ôter de la société centrafricaine?
Job Mboki

 
Les jeunes du 8ème arrondissement dans la rue contre la Séléka 
 
Un jeune homme conducteur de mototaxi a été tué dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 avril par des éléments de la coalition Séléka dans le 8ème arrondissement de Bangui. La population de cette localité a marché ce matin  pour protester contre cet incident et les exactions commises par la Séléka dans cette localité. Cinq personnes ont été blessées par balles au moment de la marche, par les éléments rebelles qui ont ouvert le feu sur les manifestants.

Le corps de la victime, attaché sur un pousse-pousse, entouré du drapeau de la République centrafricaine, était trainé par les manifestants sur l’avenu des martyrs. Ils ont remonté en suite sur l’avenue de l’indépendance pour se diriger vers l’hôtel Leadger Plazza, résidence provisoire du nouveau président centrafricain autoproclamé, Michel Djotodia.
La foule sera stoppée au niveau du siège de l’Assemblée  nationale, à environ 500 mètres de l’hôtel, par une équipe de la Séléka, constitué en patrouille militaire et les éléments de la Fomac. Les manifestants se sont alors retournés, pour se rendre à la morgue de l’hôpital communautaire de Bangui pour déposer le corps.
D’après les faits rapportés par les proches parents de la victime, le jeune homme était sur sa moto et rentrait chez lui. Pendant ce temps, les hommes de la Séléka se sont cachés dans un coin de la rue et ont ouvert le feu sur lui. « Quand il est tombé par terre, les assaillants ont pris sa moto et ils sont partis », a relaté la source.
« Nous ne pouvons plus supporter les exactions des hommes de la Séléka, c’est pourquoi nous avons décidé de nous rendre avec le corps de notre collaborateur à la résidence du leader de la coalition Séléka, Michel Djotodia, pour que celui-ci nous trouve une solution », a martelé un membre du bureau de l’association des conducteurs de mototaxi du marché combattant.
Pendant la marche de protestation certains éléments de la coalition Séléka qui détiennent encore les armes et qui sont dans les quartiers de la ville ont tiré sur les manifestants. Cinq personnes ont reçu des balles et se trouvent actuellement à l’hôpital communautaire de Bangui. Le délégué des conducteurs de mototaxi de cette localité a également été blessé.
Les nouvelles autorités de Bangui ne sont pas encore prononcées sur ce nouvel incident, qui vient s’ajouter à longue liste d’autres, qu’a connu le pays, depuis la prise du pouvoir par les rebelles de la coalition Séléka.
La Rédaction

Attention : La RCA au bord d’une terrible insurrection populaire !

Depuis la prise du pouvoir, le 24 mars 2013, par les éléments de la coalition SELEKA, et la fuite du général d’armée, François Bozizé vers le Cameroun, il ne se passe plus un seul jour sans que l’on entende partout des tirs d’armes tous calibres confondus, et que l’on assiste de jour comme de nuit à des actes de pillages, de vols, de viols, de tortures, de braquages, d’extorsions de biens d’autrui, d’assassinats, et d’exécutions extra – judiciaires.

 Des actes de pillages d’anthologie dont les premières victimes étaient les administrations, les commerces, les entreprises publiques et privées, les écoles, les hôpitaux, les ONGs, et les organismes internationaux où tout a été emporté tant en provinces qu’à Bangui !  Des actes de pillages d’anthologie dont les deuxièmes victimes sont désormais des particuliers qui n’ont même pas mangé avec Bozizé ou les Gbayas Boys, mais dont le seul crime est de posséder des biens meubles !
Des hommes et des femmes qui refusent de céder, les mains nues, aux intimidations des éléments de la SELEKA jusqu’au prix de leur vie dans certains cas. L’exemple de la résistance courageuse et héroïque de l’un des fils à Feu Beninga, frère aîné du président Ange – Félix Patassé qui a refusé de se laisser soustraire sa moto par des éléments de la SELEKA, et qui a reçu deux (2) tirs de balles jusqu’à en mourir le lundi dernier, est non seulement présent dans tous les esprits, mais sert déjà de levain dans la pâte au sein de la population centrafricaine.
Désormais,  le peuple centrafricain n’a plus peur des balles et est décidé à faire partir de son territoire toutes ces hordes de sans – lois ni foi dont la raison d’être ne se résume qu’à piller, voler, violer, agresser, torturer, tuer, et assassiner sans que les nouvelles autorités en charge des affaires de la cité ne puissent lever le petit et faire restaurer l’ordre et la sécurité. Comme un terrible tsunami qui balaie tout sur son passage, cet esprit de résistance citoyenne continue son bon bout de chemin.
C’est ainsi que le mardi 8 avril, au quartier Kaka-Mangoulou, dans le même arrondissement, un élément de la Séléka aurait été tué, alors qu’il voulait avec ces compagnons d’arme prendre par la force le véhicule d’un officier des forces armées centrafricaines (FACA).Selon le témoignage d’un habitant de cette localité qui a requis l’anonymat, les éléments de la Séléka étaient venus dans le but de piller la maison d’un ancien élément de la garde présidentielle. « La population s’est opposée à cet acte. C’est ainsi qu’ils ont commencé à tirer sur tout ce qui bouge et en opérant des pillages, maison par maison », a-t-il dit. La même source a par ailleurs souligné que plusieurs personnes, en majorité des femmes et des enfants ont fui leurs domiciles pour trouver refuge dans les quartiers environnants. « La population était dans la panique hier à cause des tirs des éléments de la Séléka. Plusieurs personnes ont fui leurs domiciles et les rebelles ont profité de l’occasion pour piller les maisons. Ils ont voulu même amener par la force une fille du quartier à leur colonel. Mais c’est grâce à l’intervention des jeunes du quartier que la fille a eu la vie sauve », a-t-expliqué.
Cette source a par ailleurs précisé que ces hommes ont promis revenir dans les jours à venir « pour procéder au nettoyage dudit quartier ».D’après un témoin qui a vécu les faits « Ils étaient au nombre de six à bord d’un véhicule  Pick-up. Une fois arrivés, ils ont ouvert le feu  au domicile de cet officier qui serait déjà en fuite et dont la maison est gardée par son petit frère ».Il poursuit en disant que « c’est ainsi qu’après avoir tenté en vain de récupérer le véhicule en question à défaut des pneus enlevés, que ces éléments ont saccagé la maison. Et juste au moment qu’ils voulaient se retirer du lieu de leur forfait que le cadet du propriétaire de la maison qui était dans sa cachette muni d’une arme Kalachnikov a tiré sur eux. L’un d’eux a finalement trouvé la mort ».
De véritables actes de soulèvement populaire en perspectives non pas seulement à Bangui, mais aussi dans les provinces qui risquent d’emporter le pouvoir en place, si rien n’est fait d’ici là pour calmer la tension. A ce propos, selon des informations dignes de foi en notre possession, les éléments de la coalition Séléka se livrent en ce moment au rançonnage systématique des usagers de la route qui relie la ville de Bangui à celle de Mbaïki (sud).
Une situation qui amplifie les tracasseries routières sur cet axe et entrave la libre circulation des personnes et des biens. Sur une distance de 107 kilomètres qui sépare la ville de Bangui à celle de Mbaïki, on dénombre au total cinq barrières érigées par les rebelles de la Séléka.
Sur ces barrières, les rebelles qui se substituent désormais aux différents services de contrôle routier, procèdent au rançonnage de tous les passants et usagers de l’axe. « A chaque barrière, les rebelles procèdent au contrôle systématique des papiers d’identité. Ceux qui détiennent des papiers seront appelés à payer une somme dérisoire. Par contre, ceux qui ne procèdent pas leurs papiers d’identité sont taxés par les rebelles. La somme varie entre 500 à 2000 FCFA », a témoigné l’une des victimes de cette pratique au RJDH.
Un autre témoin a fait savoir pour sa part que les membres de la Séléka se substituent aux différents services de contrôle routier et font des contrôles qui ne respectent pas les normes de la loi et les droits humains. « Ils fouillent dans les bagages des passagers et usagers de la route, s’ils trouvent de la viande boucanée ou d’autres produits, ils te taxent. Si tu ne paies pas, ils te passent à tabac et ils confisquent les produits », a dit ce témoin.
Cette situation a fait que plusieurs personnes, notamment des commerçants ont refusé de prendre cette itinéraire, l’unique route un peu sûre en ce moment dans le pays, qui ravitaille la ville de Bangui en denrées alimentaires, notamment le manioc qui est l’aliment de base des centrafricains.
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